Pas la peine d'arroser les roses fanées
Et pendant ce temps là il court !
Il ne court pas ! Il s'est enfermé dans la chambre froide !
Luce Bertolet: Je pose des questions simples et tout devient subitement très compliqué.
Le Boucher: C’est vrai. Au conseil municipal je pose des questions simples et ils s’arrangent toujours pour noyer le poisson.
Luce Bertolet: A quoi attribuez-vous ce phénomène ?
Le Boucher: A l’oxygène. Le village est entouré d’arbres et nous avalons trop d’oxygène. L’azote qui reste est complètement bouffé par le s fleurs que le simplet plante partout.
Luce Bertolet: Non mais est-ce qu’il serait possible d’obtenir dans ce village une réponse qui ne soit pas délirante ?
Amélie BROCHANT: Je dis oui pour montrer que j'écoute ce que vous dites.
(Luce regarde Serge)
Serge BROCHANT : Continuez ne faites pas attention.
Luce BERTOLET: Très bien. Quelque chose qui vous semblerait suspect.
(Amélie acquiesce en silence)
Serge BROCHANT: Quoi par exemple?
Luce BROCHANT: Un comportement bizarre. Ou des propos étranges.
Serge BROCHANT: A ce compte-là tout le monde est concerné.
Luce BERTOLET: Que voulez-vous dire?
Amélie BROCHANT Non mais toi c'est ta tournure de pensée.
Serge BROCHANT : Et j'entends des propos étranges tous les jours.
Amélie BROCHANT: Le problème c'est que tu es toujours dans le décorticage des choses et tout finit en imagination.
(Serge regarde Amélie)
Serge BROCHANT: ça pour moi c'est un propos étrange.
Amélie BROCHANT : Qu'est-ce qui te prend?
...