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Critique de Meygisan


Aux commandes de ce tome 11 de la série Mages et s'inscrivant dans l'axe des Guerres d'Arran, Nicolas Jarry nous embarque dans une longue histoire, durant laquelle, il va s'attarder longuement sur son personnage principal, Arundill, déjà croisée dans le tome 4 de cette même série.
En effet pas moins de 72 pages nous attendent pour approfondir la personnalité de ce personnage qui promettait déjà un excellent développement sous sa plume.
L'histoire s'axe autour de plusieurs intrigues, qui sont toutes imbriquées les unes dans les autres et toutes interdépendantes. On soulignera au passage le talent de l'auteur, s'il est encore à démontrer, à pouvoir concilier tous les aspects d'un récit et de le rendre à la fois cohérent, dense et fluide. Ce n'est là pas donner à tout le monde.
Nous prendrons la mesure, au fil de la lecture, de l'importance de ce récit et de toute sa portée dans l'avenir des terres d'Aquilon et dans la résolution de l'énorme climax qui s'annonce.
Sur un plan personnel, Arundill est sur le point de devenir l'un des personnages les plus puissants et les plus importants d'Arran. Son parcours individuel est ici développé autant en ce qui concerne sa personnalité, que l'on découvre en partie par analepse, que par sa position et la place qu'elle va bientôt occuper au sein de l'ordre des ombres, cet ordre qui jusque là n'était que peu développé. . C'est également l'occasion de développer et de mettre en avant le personnage de Borogarion, ce Mage énigmatique qui a formé Arundill, et qui garde bien des secrets.
Sur un plan plus global, elle devient l'instrument qui va permettre le changement, le bouleversement de l'ordre établi. Jusqu'ici, les Mages étaient soumis à l'autorité de leur suzerain, limitant l'utilisation de leurs pouvoirs. Défaits de leurs chaînes, les mages peuvent ainsi décider d'eux mêmes, et entrer ou non dans les Guerres d'Arran. L'ordre est également bouleversé dans le sens où tous les humains ne se rangent pas contre les anciennes races dans ce conflits qui assurément défigurer le monde d'Aquilon de manière définitive.
Nous avons là un tome essentiel dans cette saga, un point d'ancrage de ce qui va suivre, et un point pivot autour duquel toute la suite va désormais s'articuler.
Et pour l'illustrer, nous avons droit au talent de Bojan Vukic, qui prouve encore une fois qu'il est un des meilleurs dans son domaine, nous livrant ainsi des graphismes d'une grande qualité, la précision et la finesse de ces détails étant impressionnantes, et des planches pour la plupart somptueuses.
Il n'en fallait pas moins pour un tome de cette importance.
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