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Critique de SophieChalandre
"Comme tout peintre, j'ai un monde intérieur, le mien vient de l'enfance. Un monde qui ceint et ordonne. Ce monde pour moi, c'est Cuba".
Todo sobre Portocarrero, Tout, mais vraiment tout sur le génial René Portocarrero, l'une des figures artistiques les plus marquantes des arts plastiques cubains du XXe siècle.
Peintre essentiellement autodidacte, sa peinture est immédiatement reconnaissable même si son style, ses styles, ont évolué dès les années 30, sous l'égide du modernisme latino et un intérêt croissant pour le surréalisme.
Portocarrero touche à tout : peinture profane, fresque, peinture religieuse, céramique, sculpture, poésie, graphisme et illustration de livres et de magazines, avec une spontanéité radieuse, parfois mélancolique.
Toujours poétique, son art est d'abord post-impressionniste puis cubiste sous l'influence de Wifredo Lam. En fréquentant José Lezama Lima et les grandes figures de la génération du Grupo de Orígenes, son art a opté pour le baroque pour ne plus s'en détourner, évoluant vers un expressionnisme semi-abstrait teinté de cubisme et d'une spiritualité omniprésente.
Ses thèmes liés à la femme, la ville, le carnaval, la tradition populaire rurale, la Santeria et la tradition afro-cubaine sont abordés avec un jeu de couleurs d'une vibration étonnante.
Alejo Carpentier qui admirait le baroque de son oeuvre a écrit un célèbre et remarquable essai "Color de cuba, dibujos y pinturas de René Portocarrero" en 1963.
Lien : https://tandisquemoiquatrenu..
Todo sobre Portocarrero, Tout, mais vraiment tout sur le génial René Portocarrero, l'une des figures artistiques les plus marquantes des arts plastiques cubains du XXe siècle.
Peintre essentiellement autodidacte, sa peinture est immédiatement reconnaissable même si son style, ses styles, ont évolué dès les années 30, sous l'égide du modernisme latino et un intérêt croissant pour le surréalisme.
Portocarrero touche à tout : peinture profane, fresque, peinture religieuse, céramique, sculpture, poésie, graphisme et illustration de livres et de magazines, avec une spontanéité radieuse, parfois mélancolique.
Toujours poétique, son art est d'abord post-impressionniste puis cubiste sous l'influence de Wifredo Lam. En fréquentant José Lezama Lima et les grandes figures de la génération du Grupo de Orígenes, son art a opté pour le baroque pour ne plus s'en détourner, évoluant vers un expressionnisme semi-abstrait teinté de cubisme et d'une spiritualité omniprésente.
Ses thèmes liés à la femme, la ville, le carnaval, la tradition populaire rurale, la Santeria et la tradition afro-cubaine sont abordés avec un jeu de couleurs d'une vibration étonnante.
Alejo Carpentier qui admirait le baroque de son oeuvre a écrit un célèbre et remarquable essai "Color de cuba, dibujos y pinturas de René Portocarrero" en 1963.
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