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Critique de JeanLouisBOIS
Actualité et pérennité des péchés capitaux.
"Les péchés capitaux"? Une vieille histoire, un concept dépassé, une escroquerie digne du Moyen-âge et inventée par une église socialement toute puissante, une vieillerie indigne de l'époque moderne et du monde contemporain, l'homme est devenu totalement autonome et peut facilement se passer de ce type de pensée archaïque. Ce genre de réflexions superficielles, à l'emporte-pièce reste fréquent et permet de se passer à bon compte de remise en compte personnelle. Heureusement, des théologiens et des philosophes continuent de s'interroger sur ces travers inhérents à l'humanité et dont le déni n'empêche pas la prolifération.
Michel Wackenheim, dans Les Sept Péchés capitaux, remet à jour le dossier en essayant de vulgariser ces notions pas toujours aussi évidentes qu'il n'y paraît. Chaque monographie se compose d'une définition précise, de différents exemples tirés de l'Ancien et du Nouveau Testament, des pères de l'Eglise et enfin il cherche à tracer la voie pour remédier à ces défauts très humains, le plus souvent en prêchant la modération et en faisant sentir la ,limite toujours graduelle entre le bien et le mal.
Écrit dans une perspective chrétienne, ce livre est parfait pour aborder ce thème des péchés capitaux (définitions claires, écriture limpide, références essentielles et diversifiées, exemples multiples et canoniques). On pourra toujours reprocher un manque de prise de positions personnelles, une monotonie du déroulement des monographies ou des exemples plus vivants ou plus contemporains. Cependant, l'auteur n'hésite à traiter un huitième péché (pas canonique celui-là!): l'égoïsme. Dans l'ensemble, ce livre remplit pleinement son objectif de remettre ces péchés à leur place et constitue une bonne introduction à l'approfondissement de ces faiblesses humaines.
Lien : https://www.reformes.ch/soci..
"Les péchés capitaux"? Une vieille histoire, un concept dépassé, une escroquerie digne du Moyen-âge et inventée par une église socialement toute puissante, une vieillerie indigne de l'époque moderne et du monde contemporain, l'homme est devenu totalement autonome et peut facilement se passer de ce type de pensée archaïque. Ce genre de réflexions superficielles, à l'emporte-pièce reste fréquent et permet de se passer à bon compte de remise en compte personnelle. Heureusement, des théologiens et des philosophes continuent de s'interroger sur ces travers inhérents à l'humanité et dont le déni n'empêche pas la prolifération.
Michel Wackenheim, dans Les Sept Péchés capitaux, remet à jour le dossier en essayant de vulgariser ces notions pas toujours aussi évidentes qu'il n'y paraît. Chaque monographie se compose d'une définition précise, de différents exemples tirés de l'Ancien et du Nouveau Testament, des pères de l'Eglise et enfin il cherche à tracer la voie pour remédier à ces défauts très humains, le plus souvent en prêchant la modération et en faisant sentir la ,limite toujours graduelle entre le bien et le mal.
Écrit dans une perspective chrétienne, ce livre est parfait pour aborder ce thème des péchés capitaux (définitions claires, écriture limpide, références essentielles et diversifiées, exemples multiples et canoniques). On pourra toujours reprocher un manque de prise de positions personnelles, une monotonie du déroulement des monographies ou des exemples plus vivants ou plus contemporains. Cependant, l'auteur n'hésite à traiter un huitième péché (pas canonique celui-là!): l'égoïsme. Dans l'ensemble, ce livre remplit pleinement son objectif de remettre ces péchés à leur place et constitue une bonne introduction à l'approfondissement de ces faiblesses humaines.
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