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Critique de Carteroutiere
Une série de contes fantastiques qui partagent quatre ingrédients : ils se déroulent dans une presqu'ile touristique un peu excentrée, donc dans un milieu un peu en vase clos, le héros est toujours un jeune homme qui se contente d'emplois saisonniers plus ou moins variés, une dimension fantastique avec parfois des animaux qui parlent ou des personnages mythiques et enfin souvent des amies avec un caractère souvent plus trempées.
La trame est en général la même : le héros vit sa petite vie, un personnage fantastique ou un animal lui confie une mission, et celle-ci va soit le révéler aux autres et à lui-même, soit réveiller des souvenirs ou des besoins latents.
Le style d'écriture est agréable, même si de prime abord, j'avais l'impression de contes pour adolescents. Mais à la réflexion, cela va plus loin. Au fur et à mesure que je lis les contes, je vois la trame sous-jacente et deux interprétations me viennent à l'esprit, deux approches qui ne sont opposées et peuvent se conjuguer.
La première est le travail du subconscient : certains héros n'ont pas conscience de leur passé ou ne veulent pas le traduire en actes concrets au niveau adulte. La mission et/ou la rencontre avec leurs compagnes va les y aider.
La deuxième est le voyage, dans l'esprit du voyage du héros de Joseph Campbell : le héros vit sa petite vie quand une mission lui est confié. Il va passer par des épreuves, serai aidé par un ou des mentors et finalement , transformé, retrouvera son cadre, mais ne sera plus le même.
Sur un plan plus général, c'est qu'au-delà des contes eux-mêmes, les histoires nous font réfléchir à notre propre parcours, que ce soit de l'adolescence au monde adulte, ou à tout autre moment de notre vie : qu'est-ce qui nous fait sortir de nos rails ? Quelles histoires du passé n'avons-nous jamais ou mal réglé ? Qu'est-ce qui nous a aidé ou aurait pu nous aider dans cette maturation ?
Un peu à l'image des contes de Perrault ou de Grimm, qui sous des aspects enfantins, traitent de problèmes profonds, ces contes, mis bout à bout, nous aident à faire le point et peut-être à avancer.
C'est ce qui m'a plu dans ce recueil. Mon conseil, pour le lecteur, est de lire jusqu'au bout, sinon l'effet « magique » n'y est pas.
La trame est en général la même : le héros vit sa petite vie, un personnage fantastique ou un animal lui confie une mission, et celle-ci va soit le révéler aux autres et à lui-même, soit réveiller des souvenirs ou des besoins latents.
Le style d'écriture est agréable, même si de prime abord, j'avais l'impression de contes pour adolescents. Mais à la réflexion, cela va plus loin. Au fur et à mesure que je lis les contes, je vois la trame sous-jacente et deux interprétations me viennent à l'esprit, deux approches qui ne sont opposées et peuvent se conjuguer.
La première est le travail du subconscient : certains héros n'ont pas conscience de leur passé ou ne veulent pas le traduire en actes concrets au niveau adulte. La mission et/ou la rencontre avec leurs compagnes va les y aider.
La deuxième est le voyage, dans l'esprit du voyage du héros de Joseph Campbell : le héros vit sa petite vie quand une mission lui est confié. Il va passer par des épreuves, serai aidé par un ou des mentors et finalement , transformé, retrouvera son cadre, mais ne sera plus le même.
Sur un plan plus général, c'est qu'au-delà des contes eux-mêmes, les histoires nous font réfléchir à notre propre parcours, que ce soit de l'adolescence au monde adulte, ou à tout autre moment de notre vie : qu'est-ce qui nous fait sortir de nos rails ? Quelles histoires du passé n'avons-nous jamais ou mal réglé ? Qu'est-ce qui nous a aidé ou aurait pu nous aider dans cette maturation ?
Un peu à l'image des contes de Perrault ou de Grimm, qui sous des aspects enfantins, traitent de problèmes profonds, ces contes, mis bout à bout, nous aident à faire le point et peut-être à avancer.
C'est ce qui m'a plu dans ce recueil. Mon conseil, pour le lecteur, est de lire jusqu'au bout, sinon l'effet « magique » n'y est pas.
