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Critique de bdelhausse


La technique du théâtre d'ombres est très sympa. On pense à ces artistes ambulants et au théâtre d'ombres chinoises ou javanais... Amusant d'ailleurs, les ombres sont chinoises, pas javanaises... par contre le théâtre, c'est l'inverse. Il est javanais, pas chinois.

Cinq histoire d'amitié pleines d'humour. Pas de paroles, pas de dialogues. A vous de les inventer, de vous faire votre petite histoire à vous. Ou plutôt d'en discuter avec vos chères têtes blondes, vu que le public-cible est clairement jeune. Les histoires se déroulent à la préhistoire, dans l'Ouest américain, chez les pirates, en bord du Loch Ness... c'est tendre, délicat, doux. Cela se feuillette avec une curiosité certaine.

La technique du théâtre d'ombres... c'est sympa, c'est beau, mais lassant. Car les personnages sont noirs de noirs. Seuls leurs yeux sont visibles. Pas le moindre détail de leur corps n'est discernable. Dans le théâtre d'ombres chinoises, ou javanais, on peut distinguer d'autres détails. Ici, Vincent Wagner joue le noir à fond. Si on peut le féliciter pour le travail impeccable sur le regard, cela m'a semblé un peu court pour pleinement m'immerger.
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