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Critique de Well-read-kid


Une bataille fait rage depuis toujours entre les vampires, protégés par les guerriers de la Confrérie, et les éradiqueurs, des humains dépourvus d'âme. Mais Mary, une jeune humaine, elle, a son propre combat à mener, un combat contre un mal incurable qui la ronge peu à peu. Aussi, lorsqu'elle rencontre par hasard un des guerriers de la Confrérie, le beau mais tourmenté Rhage, elle n'a pas l'esprit à la romance, mais pourtant…

Eh bien, oui, je vous l'accorde, l'on dirait bien le résumé d'un Harlequin. Il y a bien un peu de cela dans les écrits de J.R. Ward. Je vous avais laissés lundi sur mon avis très mitigé sur le premier tome. Il y a de l'amélioration dans le second. En effet, cette fois, J.R. Ward nous offre une héroïne forte, volontaire et peu sûre d'elle : on est loin de Beth, qui était extrêmement belle, et perdait toute personnalité en présence de son héros. Une héroïne plus « humaine », et donc plus attachante, permet au lecteur de vraiment plonger au coeur de l'histoire.

C'est donc une humaine, cette fois, qui découvre le monde des vampires, vampires qui ressemblent de plus en plus à une espèce animale évoluée, avec leurs comportement de meutes, leur manie de marquer leurs femmes, qu'ils appellent femelles, d'ailleurs, un terme qui me fait me hérisser dès que je le lis (souvent, donc). On retrouve avec plaisir les membres de la Confrérie, qui commencent (enfin) à se distinguer les uns des autres. L'histoire aura donc mis du temps pour s'installer.

A l'instar du premier tome, j'ai encore une fois été lassée par les scènes de sexe, invariablement crues et détaillées, davantage que dans le premier tome. On comprend que la première partie de jambe en l'air de nos héros soient explicitées, mais quel est le besoin de consacrer deux pages à chacun de leurs (nombreux) ébats ? de surcroît, l'auteur a recours à une sorte de lyrisme pseudo-métaphorique digne des Harlequins, ainsi au pays des vampires, les orgasmes sont nombreux et intenses, et les mâles toujours très bien montés. Je vous passe les détails.

Les personnages de ce second tome étaient intéressants chacun à leur manière : Mary était malade, par exemple, permettant à l'auteur d'explorer la psychologie des gens qui se savent mourants, la peur de voir son corps faiblir. Quant à Rhage, il devait vivre avec sa malédiction, et la peur constante de blesser son aimé, ce qui a permit à l'auteur de faire de ce roman une sorte de réécriture de « La belle et la bête ».

En somme, un tome bien plus prenant que le deuxième. On se surprend à vouloir la suite, et vite.
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