>
Critique de LaurePi
Le chant des revenants est un roman de l'Américaine Jesmyn Ward, seule femme à avoir reçu deux fois le national book award. Ici elle nous livre une histoire mêlant le présent avec les fantômes du passé.
À travers la narration de deux (ou trois…) personnages : Jojo et Léonie on suit le récit d'une famille. Jojo est un jeune garçon de treize ans qui a déjà toutes les responsabilités sur ses épaules : s'occuper de sa petite soeur Kayla, aider son grand-père, et accompagner sa grand-mère dans la maladie. Sa mère Léonie, dépassée par sa vie soigne son mal-être dans la drogue laissant de côté son rôle de mère. Quand Léonie apprend la sortie de prison de son compagnon Michael elle embarque son fils et sa fille dans un périple en voiture pour l'attendre à la sortie. Mais ce périple sera plus compliqué et extraordinaire que prévu...
Je ressors de cette lecture perplexe mais à la fois agréablement surprise.
Tout d'abord, la double voire triple narration m'a plutôt plu. le changement de vocabulaire, de point de vue était intéressant. Puis, l'histoire bouleversante de cette famille était à la fois touchante et révoltante. La relation entre Jojo et Kayla et Jojo avec son grand-père est pleine de douceur de bienveillance tandis que celle entre Jojo Kayla et leur mère est pleine de rancoeur. On comprend à la fois les blessures de Jojo mais aussi celles de Léonie qui sont plus profondes.
Le retour du passé à travers les fantômes de Given et Richie m'a vraiment ému et captivé. Ces deux récits en « parallèle » ont donné une dimension particulière au roman.
On peut également retrouver une dénonciation du racisme dans ce roman à travers le rejet de Léonie (femme noire) par la famille de son compagnon Michael (homme blanc) mais aussi par la scène de contrôle avec le policier ou encore par les souvenirs racontés par le grand-père.
Par ailleurs, j'ai trouvé les métaphores avec les oiseaux et autres animaux un peu particulières et déroutantes. Cet aspect ne m'a pas particulièrement plu et c'est donc cela qui m'a laissé perplexe.
À travers la narration de deux (ou trois…) personnages : Jojo et Léonie on suit le récit d'une famille. Jojo est un jeune garçon de treize ans qui a déjà toutes les responsabilités sur ses épaules : s'occuper de sa petite soeur Kayla, aider son grand-père, et accompagner sa grand-mère dans la maladie. Sa mère Léonie, dépassée par sa vie soigne son mal-être dans la drogue laissant de côté son rôle de mère. Quand Léonie apprend la sortie de prison de son compagnon Michael elle embarque son fils et sa fille dans un périple en voiture pour l'attendre à la sortie. Mais ce périple sera plus compliqué et extraordinaire que prévu...
Je ressors de cette lecture perplexe mais à la fois agréablement surprise.
Tout d'abord, la double voire triple narration m'a plutôt plu. le changement de vocabulaire, de point de vue était intéressant. Puis, l'histoire bouleversante de cette famille était à la fois touchante et révoltante. La relation entre Jojo et Kayla et Jojo avec son grand-père est pleine de douceur de bienveillance tandis que celle entre Jojo Kayla et leur mère est pleine de rancoeur. On comprend à la fois les blessures de Jojo mais aussi celles de Léonie qui sont plus profondes.
Le retour du passé à travers les fantômes de Given et Richie m'a vraiment ému et captivé. Ces deux récits en « parallèle » ont donné une dimension particulière au roman.
On peut également retrouver une dénonciation du racisme dans ce roman à travers le rejet de Léonie (femme noire) par la famille de son compagnon Michael (homme blanc) mais aussi par la scène de contrôle avec le policier ou encore par les souvenirs racontés par le grand-père.
Par ailleurs, j'ai trouvé les métaphores avec les oiseaux et autres animaux un peu particulières et déroutantes. Cet aspect ne m'a pas particulièrement plu et c'est donc cela qui m'a laissé perplexe.
