L'écriture confère un pouvoir magique. Un pouvoir énorme. En écrivant, on peut garder quelqu'un dans un livre et l'empêcher de mourir, pour toujours.
L'écriture confère un pouvoir magique [...]. Un pouvoir énorme. En écrivant, on peut garder quelqu'un dans un livre et l'empêcher de mourir, pour toujours.
Le cœur humain est vaste et sombre. Tant de choses se cachent dans ses nombreux recoins.
La nuit, certains murmures font plus de bruit que des cris.
Ce n’était donc que mon esprit qui projetait des images sur l’obscurité. De vielles peurs cherchant à revenir à la surface. M’attendais-je vraiment à ce qu’il n’y ait aucune conséquence lorsque j’ai décidé d’ouvrir le cercueil du passé pour chatouiller son cadavre ?
De toute façon, c’est ça, l’écriture, non ? Ce qu’on choisit d’omettre.
On se sent parfois bien seul, quand on est en famille.
Je me demande à partir de quand on arrête de considérer son existence comme une succession d'étapes à franchir. À partir de quand on se sent enfin libre. Et en même temps, qu'est-ce que j'en ferais, de cette liberté ?
J'ai déverrouillé le passé, et les différentes pièces du puzzle s'assemblent enfin. J'ai l'impression d'être un détective cherchant à résoudre un mystère. Bien sûr, qui dit détective dit crime. Mais je crois que l'image est justifiée. On parle du meurtre de ma vie, après tout. De l'assassinat de ma carrière.
Il est possible d’enfermer quelqu’un dans un livre. D’emprisonner son âme. De construire une cage avec des mots.