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Critique de sandranae
Nouveau coup de coeur de la rentrée littéraire, après le livre de Lydia Millet intitulé « Nous vivions dans un pays d'été ».
Avoir un pied dans l'insouciance de l'enfance et un pied dans la précarité : c'est le quotidien de Noa, âgé de 7 ans, né et vivant à Hawaï aux côtés de sa petite soeur, son grand frère et ses parents, suite à l'effondrement de la culture locale de la canne à sucre qui employait sa famille. Jusqu'à ce qu'un requin le sauve in extremis de la noyade, et que la communauté locale s'empresse de considérer ce sauvetage comme un miracle, pour lui prêter des dons de guérisseur - changeant ainsi à tout jamais le cours de sa vie et celle de ses proches.
D'emblée, j'ai profondément aimé la tonalité du récit qui laisse transparaître un mélange de fatalité et d'espoir, annonciateur de l'avenir des enfants de cette famille, qui semblent à eux 3 symboliser toute une génération « de transition » - intermédiaire et sacrificielle - agitée par une puissante quête existentielle et identitaire.
In fine, cet auteur ultra-prometteur nous livre un roman choral sensible, dans lequel il veille à donner la parole à chaque membre de la famille, à tour de rôle, afin de nous narrer leur destinée de façon unique : avec mysticisme, rationalisme, résignation ou mélancolie selon la personnalité profonde de chaque protagoniste. Pour ma part, j'ai été bouleversée autant par ceux qui restent coûte que coûte sur l'île, que par ceux qui partent pour toujours ou qui partent pour mieux revenir.
Avoir un pied dans l'insouciance de l'enfance et un pied dans la précarité : c'est le quotidien de Noa, âgé de 7 ans, né et vivant à Hawaï aux côtés de sa petite soeur, son grand frère et ses parents, suite à l'effondrement de la culture locale de la canne à sucre qui employait sa famille. Jusqu'à ce qu'un requin le sauve in extremis de la noyade, et que la communauté locale s'empresse de considérer ce sauvetage comme un miracle, pour lui prêter des dons de guérisseur - changeant ainsi à tout jamais le cours de sa vie et celle de ses proches.
D'emblée, j'ai profondément aimé la tonalité du récit qui laisse transparaître un mélange de fatalité et d'espoir, annonciateur de l'avenir des enfants de cette famille, qui semblent à eux 3 symboliser toute une génération « de transition » - intermédiaire et sacrificielle - agitée par une puissante quête existentielle et identitaire.
In fine, cet auteur ultra-prometteur nous livre un roman choral sensible, dans lequel il veille à donner la parole à chaque membre de la famille, à tour de rôle, afin de nous narrer leur destinée de façon unique : avec mysticisme, rationalisme, résignation ou mélancolie selon la personnalité profonde de chaque protagoniste. Pour ma part, j'ai été bouleversée autant par ceux qui restent coûte que coûte sur l'île, que par ceux qui partent pour toujours ou qui partent pour mieux revenir.
