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3.29/5 (sur 143 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) le : 05/12/1968
Biographie :

Lydia Millet a grandi à Toronto, Canada. Elle a un baccalauréat ès arts de l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, et une maîtrise de l'Université Duke.

Son troisième roman, My Happy Life, a remporté en 2003 USA PEN Award pour Fiction.

Avec son roman "Love in Infant Monkeys", elle était l'un des trois finalistes du Prix Pulitzer 2010.

Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Lydia_Millet
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Bibliographie de Lydia Millet   (10)Voir plus

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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Ils aimaient boire : c’était leur passe-temps favori, ou, d’après l’un des nôtres, peut-être bien une forme de religion…

… Cela semblait leur procurer de la satisfaction. Ou du moins leur permettre de tenir le coup. Le soir, ils se rassemblaient pour manger de la nourriture et boire plus.
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On pouvait faire tant de choses avec si peu de moyens. Parfois.
Et parfois, avec tous les privilèges du monde, rien du tout.
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La liberté ne peut être trouvée que dans l'esprit, mon chéri, disait-elle. Pas dans le monde.
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Les molécules ne meurent jamais, songeais-je.
N'était-ce pas ce qu'on nous avait expliqué en chimie ? Ne nous avait-on pas dit qu'une molécule du dernier souffle de Jules César se trouvait, statistiquement parlant, dans chacune de nos inspirations ? Même chose pour Lincoln. Ou nos grands-parents.
Des échanges et des mélanges de molécules, à l'infini. Des particules qui avaient un jour été d'autres gens, et qui désormais se mouvaient à travers nous.
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Avant, nous vivions dans un pays d'été. Dans les bois, il y avait des cabanes perchées dans les arbres, et sur le lac, des bateaux.
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Dans les arts martiaux, annonça-t-il, nous ne nous débarrassons pas des faibles. Nous entraînons les faibles. À devenir forts !
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Si vous pouviez n'être rien, vous pouviez aussi être tout. Une fois mes molécules dispersées, je serai ici à jamais. Libre.
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- La persévérance, conclut Ted en resservant du vin à tout le monde. C'est un cliché. Il n'empêche. C'est la qualité la plus utile au monde. En affaires comme en amour.
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Globalement, il avait rarement à rendre des comptes et les conflits étaient exceptionnels. Au début de son adolescence, il avait souvent été frappé par la bonne volonté avec laquelle les gens se laissaient plumer – par la facilité, presque la gratitude, avec laquelle ils cédaient leurs biens. Dans son quartier en tout cas, où les femmes au foyer se ruinaient pour leur coiffure et où sa mère était la seule catholique, ses nombreuses bonnes actions semblaient offrir une agréable alternative au centre commercial ou au salon de coiffure. Presque chaque mois, il collectait de l’argent pour des organisations comme United Way, YMCA, les Boy Scouts d’Amérique, ou parfois un groupe de missionnaires se consacrant aux pauvres et aux déshérités. Il versait toujours une partie de ses revenus à la cause concernée : si ses efforts n’étaient pas entièrement désintéressés, ils produisaient malgré tout ce qu’il aimait appeler un « résultat positif ».
Et tel était le langage qu’il utilisait au confessionnal, auquel il se rendait de temps à autre pour faire plaisir à sa mère. Son père, après s’être remis d’une période brève et intense de spiritualité au moment de son mariage, avait refusé de remettre le pied dans une église. Cela semblait attrister sa mère et T. sentait qu’il lui fallait reprendre le flambeau. Il n’hésitait pas à dévoiler toutes ses activités ; car après tout, raisonnait-il, le prêtre était obligé de respecter le secret de la confession et devait être lui-même un homme d’affaires averti puisque le diocèse local possédait des biens se chiffrant à des centaines de millions de dollars. Il était d’ailleurs surpris que le prêtre ne lui fasse pas de compliments pour ses plans.
« Je n’arrive pas à croire que vous me punissiez. Mes activités économiques produisent un effet global positif sur la communauté entière, répétait-il résolument lorsqu’on le sanctionnait sévèrement de dix Notre Père et de dix Je vous salue Marie.
– Elles auraient un « effet net » plus important si tu te dispensais de mentir et de voler, Thomas », lui répondait doucement le prêtre.
T. secouait la tête. « C’est l’histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide. »
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P 560 Maintenant, je comprends, songea-t-il. Ma vie durant, je me suis accroché à l’idéal de la connaissance mais je me trompais. Nous nous trompions nous. Ce n’est pas de connaissance que nous avons besoin, pas du tout. Les individus ont besoin d’apprendre, mais la société a besoin d’autre chose, de la vibration de la lumière sur la mer, de l’instinct qui pousse à nous nicher les uns contre les autres, pour nous tenir au chaud. Nous avons besoin d’empathie, nous avons besoin d’yeux qui sachent pleurer.
Passé un certain point, la connaissance ne sert à rien, songea-t-il, elle perd son utilité car elle a été avalée par la technologie. Au lieu d’amener la compassion, elle la rend caduque.
Il avait du chagrin, mais pas de ces chagrins minéral, égal, compact, gris, immuable. Voilà ce qui m’est arrivé, songea-t-il. Je suis devenu une abstraction. Au début, nous essayions de progresser dans la connaissance de l’univers, et à ce stade ce n’était pas encore dangereux. Mais bientôt nous préférons la connaissance de nous-même à celle de l’univers, non pas par curiosité, mais pour prouver quelque chose. Nous avons voulu prouver que nous étions à l’image de Dieu. Alors, l’univers et nous même nous sommes confondus à nos yeux.
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