AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de christinebeausson


Ce livre est il vraiment un roman, je n'en suis pas vraiment sûre.
L'écriture est si près de la réalité que j'ai l'impression d'être à l'intérieur du récit.
Nous sommes face à un drame auquel nous aussi, bien loin de Trondheim ou d'Oslo, pouvons assister en spectateur impuissant aux abords de nos grandes villes dans des zones de non droit.
L'histoire débute par la description de la vie en Lituanie, dans un pays en proie à la pauvreté.
Je suis surprise de me rappeler de Jan Palach, (un étudiant tchécoslovaque qui s'est immolé par le feu sur une place à Prague le 16 janvier 1969. Par ce suicide public, Palach souhaitait protester contre l'invasion de son pays par les forces du pacte de varsovie, mettant ainsi fin au printemps de Prague et aux réformes dont l'objectif était l'humanisation du système socialiste),
Alors que j'ai aucun souvenir de l'immolation de Romas Kalanta, (le 14 mai 1972, en signe de protestation contre l'oppression de l'occupant russe envers la langue et la culture lituanienne).
Il est sûre que la Tchécoslovaquie est plus prêt de nous que la Lituanie mais je n'aime pas quand ma mémoire me joue des tours.

Nous suivons l'histoire de Dorte avec ses rencontres de bourreaux, de soutiens de passage, au travers de copines de galère, pour toujours nous retrouver confrontés à l'innommable.
Certains passages sont terrifiants,
"Certains hommes ont tellement besoin d'un trou pour réchauffer leur machin qu'ils finissent par utiliser un chien !" (Il est vrai que l'actualité récente nous a parlé d'une poule... )
Le titre du livre aurait pu être comme celui du journal : "marché à la viande".

Le seul souffle d'air apporté par cette lecture est d'accompagner Dorte dans ses rencontres avec son cher père disparu qui lui redonne courage et les simples verres de lait comme une réponse au jamais d'alcool, jamais de drogues.
La règle de survie !
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}