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Critique de bdelhausse
Après deux tomes principalement centrés sur le présent, avec quelques flashbacks nécessaires sur le vol des 300 millions de yens, voilà un tome qui se positionne résolument dans le passé. Et même avant le vol lui-même.
Jun Watanabe nous plonge dans la genèse du vol en montrant une amitié naissante entre un ado venu à Tokyo chercher du travail (en 1966, soit 2 ans avant le vol) et une petite frappe qui s'oppose à un gang de la mafia japonaise. le tout sur fond de criminalité croissante dans certains quartiers de Tokyo. On notera quelques passages plus crus, pas complètement sexuellement explicites, mais qui sortent un peu du credo habituel des mangas adolescents. On en avait déjà eus dans le tome 2 quand Yamato avait zappé sur une chaîne X dans se chambre d'hôtel... C'est bien vu, je trouve. Cela donne un côté réaliste, ancré dans la "vraie vie" (bien que ces termes ne signifient pas grand-chose dans un thriller fictionnesque.
La grande force de Jun Watanabe est de maintenir une pression, un suspense, une tension en permanence, même quand il revient très longtemps en arrière. Par contre, je suis moins fan des ces quelques tout petits flashbacks d'une ou deux pages qui m'ont fortement déstabilisé et désorienté.
Mais on reste dans un récit très bien ficelé avec la certitude que l'auteur sait très bien où il va et maîtrise tout à fait la situation. Quel confort.
Jun Watanabe nous plonge dans la genèse du vol en montrant une amitié naissante entre un ado venu à Tokyo chercher du travail (en 1966, soit 2 ans avant le vol) et une petite frappe qui s'oppose à un gang de la mafia japonaise. le tout sur fond de criminalité croissante dans certains quartiers de Tokyo. On notera quelques passages plus crus, pas complètement sexuellement explicites, mais qui sortent un peu du credo habituel des mangas adolescents. On en avait déjà eus dans le tome 2 quand Yamato avait zappé sur une chaîne X dans se chambre d'hôtel... C'est bien vu, je trouve. Cela donne un côté réaliste, ancré dans la "vraie vie" (bien que ces termes ne signifient pas grand-chose dans un thriller fictionnesque.
La grande force de Jun Watanabe est de maintenir une pression, un suspense, une tension en permanence, même quand il revient très longtemps en arrière. Par contre, je suis moins fan des ces quelques tout petits flashbacks d'une ou deux pages qui m'ont fortement déstabilisé et désorienté.
Mais on reste dans un récit très bien ficelé avec la certitude que l'auteur sait très bien où il va et maîtrise tout à fait la situation. Quel confort.
