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Critique de umezzu


Août 1941, les forces armées soviétiques battent en retraite face à l'avancée des troupes allemandes. Un tableau représentant un papillon est découvert accompagnant un officier nazi qui a préféré se donner la mort plutôt que d'être capturé. Pourquoi ce simple tableau semble avoir tant d'importance pour les Allemands ?
Staline met sur la piste de ce mystère Pekkala, l'ancien oeil d'émeraude du tsar, enquêteur légendaire d'origine finnoise, sorti de son bagne sibérien dans le premier tome de cette série : l'oeil du tsar rouge.
Ce quatrième tome va vite entraîner Pekkala et le commissaire politique qui lui est attaché, Kirov, entre les spécialistes de l'art et ceux de la cryptographie, entre le front qui s'écroule dans un désordre total et les cellules de la Loubianka.
Le principal intérêt de ce petit roman d'aventure réside dans son arrière fond : l'URSS recule face à l'avancée allemande, le front se rapproche de Léningrad, le Palais de Tsarskoïe Selo se vide de ces oeuvres d'art. Pekkala se démène dans ce contexte de privations, d'horreurs humaines liés au régime politique et à ses prisons, et finit par s'intéresser à la fameuse chambre d'ambre de Tsarskoïe Selo, objet des convoitises nazies. Cet ouvrage unique au monde mettant en avant la luminosité des plaques d'ambre sur la marqueterie du Palais a fait rêver les tsars et leurs visiteurs et reste l'objet de fantasmes.
L'auteur se base sur ce que l'on sait des tentatives soviétiques pour la cacher des nazis en 1941 et de son transport attesté vers Königsberg (Kaliningrad), d'où les chercheurs d'arts perdent sa trace fin 1944.
Une lecture de distraction sans grande prétention, mais avec une trame historique méritoire.
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