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Enfin, j'ai pu plonger dans ce quatrième tome de la saga de Pekkala, l'Oeil d'Emeraude nostalgique de sa fonction au service de feu le tsar de toute les Russies Nicolas II et sa famille, puis récupéré au service du nouveau tsar Staline au titre d'enquêteur spécial.
Cette lecture récompense ma recherche obstinée d'un exemplaire durant une année pour pouvoir me le procurer à un prix inférieur à celui du kilo de caviar.
L'attente fut couronnée du plaisir de retrouver l'ensemble des protagonistes habituels de la série, outre Pekkala, Kirov, Staline et son secrétaire, dans une aventure à la trame simpliste mais ô combien musclée par l'érudition de l'auteur quant à L Histoire russe tsariste puis stalinienne.

Cette fois il nous entraine à Tsarkoie Selo, résidence d'été de la famille royale, à la découverte du salon d'ambre, monument artistique et culturel. Sur ordre de Staline, Pekkala, après avoir décodé les messages nazis, doit éviter que ceux-ci s' emparent de ce symbole de la munificience de l'Etat russe.

Ce tome bien rythmé mêle enquête criminelle au service de la culture, histoire de la seconde guerre mondiale par la lorgnette de l'opération Barbarossa, et histoire du crépuscule voire de l'agonie de la Russie tsariste pour laquelle l'auteur semble avoir une tendresse particulière.
Au fil des oeuvres l'auteur rend finalement presque humain Staline dans l'exercice du pouvoir, performance à relever.

Et, suspense insoutenable, va t-on revoir l'inspecteur l'Oeil d'Emeraude Pekkala...il faut à tout prix lire le prochain tome, ce qui sera fait incessamment sous peu.

Une série alliant divertissement et culture, qu'il est préférable de suivre selon sa chronologie.


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Dans le dernier opus de cette série, l'inspecteur Pekkala retourne à Tsarkoie Selo afin d'empêcher les nazis de mettre la main sur la célèbre chambre d'ambre. Secondé par son ami le major Kirov, il devra échapper à ses ennemis toujours plus déterminé à l'assassiner.
Le roman de Sam Eastland fonctionne plutôt bien. Les flashback sont toujours présents comme l'auteur nous en a donné l'habitude. Nous replongeons avec plaisir dans le souvenir de l'époque tsariste. L'intrigue est bien menée et apporte quelques éclaircissements sur la personnalité de l'inspecteur. D'ailleurs, la fin du roman sera le point d'orgue de ces évolutions.
J'avoue être assez curieux de la suite. Et c'est déjà une réussite pour l'auteur.
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Sam Eastland est de ces rares romanciers qui parviennent à rendre captivants chacun des opus de leur série récurrente.

Le Papillon rouge est le quatrième roman mettant en scène Pekkala et c'est un plaisir de le retrouver dans une nouvelle aventure qui mêle encore une fois faits historiques et fiction.

Et l'un des atouts majeur du romancier, c'est sa faculté à distiller des informations sur le héros. On peut imaginer la vie de Pekkala comme une immense frise que Sam Eastland prend patiemment le temps de compléter à l'occasion de l'écriture d'un nouveau chapitre.

Son dernier livre peut facilement se lire sans avoir lu le reste de la série, l'auteur prenant une nouvelle fois le temps de commencer son livre en revenant brièvement sur les faits contés dans les trois précédents tomes : L'oeil du Tsar Rouge, le Cercueil Rouge, Rouge Sibérie.

Et la fin de ce tome, hmmmm, il va falloir attendre un an pour connaitre la suite...

Frédéric Fontès, 4decouv.com
Lien : http://www.4decouv.com/2014/..
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Une perle ! Un vrai moment de plaisir, de découvertes et de suspens !
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Août 1941, les forces armées soviétiques battent en retraite face à l'avancée des troupes allemandes. Un tableau représentant un papillon est découvert accompagnant un officier nazi qui a préféré se donner la mort plutôt que d'être capturé. Pourquoi ce simple tableau semble avoir tant d'importance pour les Allemands ?
Staline met sur la piste de ce mystère Pekkala, l'ancien oeil d'émeraude du tsar, enquêteur légendaire d'origine finnoise, sorti de son bagne sibérien dans le premier tome de cette série : l'oeil du tsar rouge.
Ce quatrième tome va vite entraîner Pekkala et le commissaire politique qui lui est attaché, Kirov, entre les spécialistes de l'art et ceux de la cryptographie, entre le front qui s'écroule dans un désordre total et les cellules de la Loubianka.
Le principal intérêt de ce petit roman d'aventure réside dans son arrière fond : l'URSS recule face à l'avancée allemande, le front se rapproche de Léningrad, le Palais de Tsarskoïe Selo se vide de ces oeuvres d'art. Pekkala se démène dans ce contexte de privations, d'horreurs humaines liés au régime politique et à ses prisons, et finit par s'intéresser à la fameuse chambre d'ambre de Tsarskoïe Selo, objet des convoitises nazies. Cet ouvrage unique au monde mettant en avant la luminosité des plaques d'ambre sur la marqueterie du Palais a fait rêver les tsars et leurs visiteurs et reste l'objet de fantasmes.
L'auteur se base sur ce que l'on sait des tentatives soviétiques pour la cacher des nazis en 1941 et de son transport attesté vers Königsberg (Kaliningrad), d'où les chercheurs d'arts perdent sa trace fin 1944.
Une lecture de distraction sans grande prétention, mais avec une trame historique méritoire.
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Revoilà Pekkala et le major Kirov !
Cette fois, ils sont sur la trace d'un papillon… enfin, Staline récupère un tableau, acheminé par deux allemands, derrière les lignes russes, évoquant un papillon… le tableau ne vaut rien, mais le flair du Chef Suprême lui dit qu'il y a anguille sous roche… il confie donc cette enquête à son plus fiable ennemi, ancien enquêteur du Tsar, légende vivante, Pekkala. Ce diable de finlandais a toujours sa façon propre de se renseigner, de se fondre et de surgir là où on ne l'attend pas. Avec Kirov, ils partent sur les traces du mystère de ce tableau. Ils découvrent vite qu'il dissimule une carte du Palais Catherine (Tsarskoïe Selo) à Leningrad, où les allemands sont en passe de récupérer… Là, se trouve une salle particulière, très connue par Pekkala, où le Tsar Nicolas II le recevait, recouverte de panneaux d'ambre d'une grande valeur.
Ce trésor est l'un des buts du pillage fait par les nazis dans les territoires conquis ou occupés… Pekkala se lance donc dans une course contre la montre.
Comme d'habitude avec Sam Eastland et sa saga Pekkala, on mélange l'Histoire, les personnages historiques ayant existé et un personnage atypique et attachant, avec une enquête dans une période bien définie.
Là, c'est les suites de l'opération Barbarossa en 1941, et l'avancée fulgurante des troupes allemandes en terre russe… Entre les ordres, l'enquête, les bombardements, les tractations et le retour d'un agent de l'espionnage soviétique, les deux hommes naviguent en eaux troubles (pour ne pas dire dans la gadoue) et voient ressurgir les fantômes du passé.
En parallèle on suit Stefanov, un soldat derrières les lignes ennemis, qui a une importance quand Pekkala se retrouve coupé des informations de Kirov.
Comme d'habitude, Sam Eastland parvient à nous plonger dans les arcanes du pouvoir soviétique, avec une galerie de portraits assez truculents parfois et inquiétants, souvent… on navigue entre spécialistes de l'art, de cryptographie, de la répression, du pillage et on se situe entre le front qui s'effondre dans un désordre hallucinant, le bureau de Staline et les terrifiantes cellules de la Loubianka.
Haletant, mais sans prétention, comme d'habitude, ce tome 4 est rondement menée avec une fin qui vous laisse coït mais qui donne envie de lire, vite, le tome 5 !
Un des meilleurs de la saga pour l'instant.
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Les chapitres entrelacés font revoir l'immeuble du KGB de Moscou (le plus haut de la ville, car des caves on voit la Sibérie, disaient les Soviétiques) et surtout revisiter l'endroit magique de Tsarskoïe Selo. Les splendeurs de la reconstruction-restauration vues récemment ne font pas oublier que les palais ont été complètement détruits pendant la “Grande Guerre patriotique”. Il me souvient le sinistre état d'il y a à peine trente ans.
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Alors que l'opération Barbarossa voit les Allemands culbuter les lignes soviétiques, un avion s'écrase avec à son bord un mystérieux tableau d'une saturnie cécropia (un papillon rouge et noir). Avec ce genre d'intro, j'étais « moyen chaud ». Toutefois le tableau, en lui-même cache un mystère qui cache l'objectif des Allemands. Un objectif qui n'a rien de militaire, mais d'une valeur inestimable. Là mon petit niveau de culture générale m'a permis de vite comprendre quel incroyable trésor était concerné.
Staline est prêt à tout pour que ce trésor ne tombe pas entre les mains des Allemands quitte à le détruire. Mais Pekkala et Staline comprennent vite qu'il y a un traitre dans leur camp. Ainsi pendant que l'inspecteur monte en direction du front et vie quelques péripéties haletantes pour s'infiltrer derrière les lignes ennemies avec l'aide du GRU, le Major Kirov enquête pour trouver le traitre.
Ce qui est intéressant dans ce tome c'est qu'en plus de l'enquête principale, on a le droit à l'histoire d'un soldat sur le front précisément dans la zone où Pekkala va devoir se rendre. Une histoire bien racontée et assez tragique. Dans la deuxième partie du livre, alors que Pekkala tente de rejoindre Tsarskoïe Selo (Le palais Catherine) derrière les lignes ennemies, Kirov enquête pour trouver le traitre. Et là aussi on a le droit à un récit, court et haletant. Au final les trois fils s'imbriquent parfaitement. le soldat perdu derrière les lignes ennemies (Stefanov) va assister Pekkala ; pendant ce temps Kirov identifie le traitre, mais ne peut prévenir Pekkala.
En fait je me demande si ce n'est pas le meilleur tome de la série jusqu'à présent. L'URSS et son histoire est toujours aussi bien décrite (gros travail de recherche de la part de l'auteur) les scènes et ambiances en zone de guerre sont très bien rendues. On a un peu moins de flashbacks que dans les tomes précédents, ce qui fluidifie encore le récit. de plus – et c'est rare —, je n'ai pas identifié le traitre aussi rapidement que d'habitude dans ce genre de récit. Plus précisément, je l'ai identifier seulement quelques lignes avant que Kirov ne le fasse lui-même. J'ai même fait fausse route pendant un bon moment. le rapport entre Staline et Pekkala est assez fascinant, même si ce n'est clairement pas la partie la plus détaillée du livre. Et en fin, la fin du livre m'a laissé sur le cul.

Une histoire qui est rondement menée, avec une fin qui surprend. Probablement, le meilleur livre de la série jusque-là.
Lien : https://blogconstellations.h..
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une série qui ne baisse pas qualité.moins de flashbacks mais,évidemment,toujours quelques échos au passé de Pekkala qui se retrouve pris dans la tempête de l'opération Barbarossa.un nouvel opus très réussi
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