Revoilà Pekkala et le major Kirov !
Cette fois, ils sont sur la trace d'un papillon… enfin, Staline récupère un tableau, acheminé par deux allemands, derrière les lignes russes, évoquant un papillon… le tableau ne vaut rien, mais le flair du Chef Suprême lui dit qu'il y a anguille sous roche… il confie donc cette enquête à son plus fiable ennemi, ancien enquêteur du Tsar, légende vivante, Pekkala. Ce diable de finlandais a toujours sa façon propre de se renseigner, de se fondre et de surgir là où on ne l'attend pas. Avec Kirov, ils partent sur les traces du mystère de ce tableau. Ils découvrent vite qu'il dissimule une carte du Palais Catherine (Tsarskoïe Selo) à Leningrad, où les allemands sont en passe de récupérer… Là, se trouve une salle particulière, très connue par Pekkala, où le Tsar
Nicolas II le recevait, recouverte de panneaux d'ambre d'une grande valeur.
Ce trésor est l'un des buts du pillage fait par les nazis dans les territoires conquis ou occupés… Pekkala se lance donc dans une course contre la montre.
Comme d'habitude avec
Sam Eastland et sa saga Pekkala, on mélange l'Histoire, les personnages historiques ayant existé et un personnage atypique et attachant, avec une enquête dans une période bien définie.
Là, c'est les suites de l'opération Barbarossa en 1941, et l'avancée fulgurante des troupes allemandes en terre russe… Entre les ordres, l'enquête, les bombardements, les tractations et le retour d'un agent de l'espionnage soviétique, les deux hommes naviguent en eaux troubles (pour ne pas dire dans la gadoue) et voient ressurgir les fantômes du passé.
En parallèle on suit Stefanov, un soldat derrières les lignes ennemis, qui a une importance quand Pekkala se retrouve coupé des informations de Kirov.
Comme d'habitude,
Sam Eastland parvient à nous plonger dans les arcanes du pouvoir soviétique, avec une galerie de portraits assez truculents parfois et inquiétants, souvent… on navigue entre spécialistes de l'art, de cryptographie, de la répression, du pillage et on se situe entre le front qui s'effondre dans un désordre hallucinant, le bureau de Staline et les terrifiantes cellules de la Loubianka.
Haletant, mais sans prétention, comme d'habitude, ce tome 4 est rondement menée avec une fin qui vous laisse coït mais qui donne envie de lire, vite, le tome 5 !
Un des meilleurs de la saga pour l'instant.