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Critique de cametsesblablas


RIEN DE NOUVEAU DANS LE MONDE DU YOUNG ADULT

J'admets que ma lecture de When It's Real n'a pas été aussi chaotique que j'aurais pu l'imaginer et a même été plutôt rapide et agréable. En sachant que je n'avais pas tellement accroché au style des deux auteurs lors de ma lecture du premier tome de leur saga Les Héritiers – que j'avais trouvé un peu trop superficiel sur les bords – je ressors plutôt satisfaite de ma lecture malgré quelques défauts qui je l'avoue m'ont laissé un arrière-goût amer. Dommage en sachant que les romans de la collection New Way proposent très souvent des histoires avec ce petit quelque chose qui sait faire la différence.

On se retrouve donc tout droit plongé dans le point de vue de deux adolescents que tout oppose. Vaughn est pour ainsi dire l'archétype de la fille banale à laquelle une superstar très capricieuse comme Oakley Ford ne peut s'intéresser. D'ailleurs, rien ne semble intéresser ce dernier : sa famille est déjà partie en miette, il n'a pas sorti d'albums depuis ses 17 ans et sa popularité en chute libre a le don d'attirer des personnes mal attentionnées. A côté de ça, et comme toute adolescente de 17 ans, Vaughn possède également les siens qui sont tout autant importants à ses yeux : orpheline depuis deux ans, c'est soutenue par sa soeur et son petit ami qu'elle essaye de combattre les aléas de la vie.

Je vous passe le comment du pourquoi la route de ces deux jeunes gens s'est croisée, qui à la rigueur ne m'a pas tant que ça dérangée et pourrait même vous faire rire. Je pense que ce qui fait le plus défaut à ce roman est sans doute le choix de se protéger derrière une facilité évidente. En effet, bien que le scénario dès le résumé ne semble pas casser des mines, l'histoire aurait pu être très bien menée. Pourtant, et alors que je trouvais ma lecture très fluide, je n'ai pas pu m'empêcher de grincer des dents de trop nombreuses fois ! En effet, même si en général le scénario ne peut être associé à la réalité, en tant que lecteur il est normal de vouloir se laisser convaincre. Avec ce genre d'histoire, c'est à l'auteur de nous pousser à croire que tout n'est pas autant tiré par les cheveux que l'on pouvait le penser au départ. de ce fait, même si l'écriture fluide a été l'un des atouts de ma lecture, beaucoup d'éléments m'ont clairement fait revenir sur terre. Gros point noir notamment sur la relation entre Vaughn et W, son petit ami depuis deux ans, qui n'avait absolument rien de crédible et qui semble être un obstacle insipide quant à la relation entre nos deux héros. Comment deux personnes ayant un minimum logique peuvent être capable de tolérer le fait qu'un obstacle aussi flagrant qu'Oak puisse se glisser entre elles ? Il en est de même pour les managers d'Oakley et leurs idées absolument pas crédibles qui poussaient le truc un peu trop loin à mon goût, surtout lorsque l'on sait que tout ça a pour but d'impressionner un producteur en lui affichant une vie stable.

J'irais même jusqu'à dire qu'on ne voit pas vraiment les pages défiler, ce qui ici est également révélateur d'un manque de matière qui ne m'a pas échappé. En effet, beaucoup d'aspects de la relation entre Oak et Vaughn ne sont pas assez développés, notamment les traumatismes passés qui les rendent d'autant plus humains. Par moments, je me disais que c'était un peu trop facile et que les choses étaient forcées. Heureusement, on s'attache tout de même aux personnages, au risque de les oublier assez facilement.

L'intrigue ne renouvelle donc clairement pas le genre, pourtant c'est le type d'histoire à laquelle on ne dit pas non, avant tout par curiosité et par recherche de simplicité. Dommage qu'on n'ait pas choisit de privilégier le côté écriture de paroles qui aurait d'autant plus rendue l'histoire humaine et crédible, surtout pour une histoire qui tient debout à peu de choses près.
Lien : http://cametsesblablas.eklab..
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