AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Heval


Il est un fidèle compagnon des Kurdes qu'il côtoie depuis des décennies. Il les accompagne, chaque fois, à ses risques et périls, quand la mort les poursuit; quand ils ont à leur trousse des chiens enragés aux crocs acérés, à la gueule dégoulinante de bave heineuse. Il voit à chaque fois leur peur qui se mue en courage et leur regard perdu au fond duquel il y a toujours, malgré tout, une lueur d'espoir; un espoir qu'ils nourrissent malgré les désastres et les malheurs qui s'abattent sur eux. Ils n'ont pas d'autres choix que de la suivre, ils ne peuvent faire autrement que de combattre car la mort est toujours l'horizon funèbre. Et mieux vaut mourrir la tête haute que le dos courbé.

Olivier Weber appelle ici à la solidarité avec les Kurdes. Ils dénoncent et condamnent la Turquie et ses sbires djihadistes recyclés par Erdogan pour faire le sale boulot. Il accuse la communauté internationale et son éternelle lâcheté ; elle qui, sur la scène internationale, bafoue les valeurs qu'elle scande autrement avec fierté.

Sa plume est gracieusement intransigeante. Elle est belle et sans concession mais elle finit par lasser. Olivier Weber se perd, en effet, dans des citations qui ne finissent plus. Ses appels aux illustres écrivains qui ont eux aussi côtoyé et écrit la guerre rappellent son universalité mais noient le sujet. Dommage.
Commenter  J’apprécie          971



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}