AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Maplumedepaon


Pour parler d'Une vie n'est pas suffisante pour apprendre à aimer, il faut commencer par souligner la beauté de cette édition, sa couverture au style art déco, et ses illustrations intérieures de Bianca Camilla Gambrioli sont particulièrement jolies.

Ensuite il faut parler de Lucia cette femme forte, professeure de Samba installée à Los Angeles, qui se trouve malgré elle à un tournant de sa vie.

Ce virage elle le prend en plein Paris, alors qu'elle aperçoit son mari John Joseph sur une péniche, une autre femme pendue à son cou.

Au même moment sa route croise celle d'Alexandre, violoniste virtuose et surtout oreille attentive et compréhensive.

Car Lucia porte en elle le poids de son histoire, la douleur de sa naissance, le manque d'un père.

S'ouvre alors devant Lucia une parenthèse enchantée, en compagnie d'Alexandre, elle va voyager en Europe dans de hauts lieux culturels, et les rencontres artistiques et culturelles seront l'occasion de faire le point sur sa vie, sur ses aspirations profondes.

L'occasion aussi d'enfin se rapprocher de sa mère adoptive, se trouver enfin dans la reconnaissance et plus dans la revendication.

Une vie n'est pas suffisante pour apprendre à aimer n'est pas un roman d'action, c'est un roman de mise au point avec une foultitude de références artistiques dans tous les domaines, de Beethoven à Yourcenar, de Rossini à Baudelaire, en passant par tant d'autres, oserais-je dire trop d'autres.... Car à force j'ai eu la sensation de faire un inventaire plutôt que de suivre une histoire qui avance.

Néanmoins l'heure des choix va arriver pour Lucia, et forte de cette parenthèse enchantée elle aura le courage d'affronter de nouveau la vie.


Commenter  J’apprécie          00







{* *}