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Critique de Aunryz


(Encore une critique exhumée. J'étais alors un peu plus jeune ce qui explique que ma déception tape fort sur ce livre d'un écrivain qui a donné de bien meilleures productions)

L'ultime secret
Bernard Werber
Une seule condition pour lire cette baclure, être capable de concevoir un championnat du monde d'échec au cour duquel la victoire finale après une partie très indécise se jouerait sur un seul coup décisif (mat en un coup).
Il est évident que cette condition exclue pratiquement toute personne qui a joué quelques véritables parties et qui sait donc que même à des niveaux très bas dans la hiérarchie échiquéenne, les joueurs prévoient au moins deux ou trois coups d'avance.
J'ai menti, une autre condition est nécessaire, ne pas être sensible aux procédés littéraires (qualifiés ainsi pour faire gentil) utilisés à forte dose.
Il faut préciser que le lecteur aura très souvent l'impression (au début cela peut-être drôle, mais Werber nous sert cela depuis quelques années) de lire des passages entiers copiés collés d'une revue scientifique jouant le rôle de périphrase remplaçant un mot du vocabulaire courant (par exemple oreille) et permettant à l'auteur d'atteindre le nombre minimum de page qu'il s'était fixé (en accord avec son éditeur ?)
Parlons tout de même un peu de l'intrigue, une énigme à propos d'une disparition brutale, un ultime (?) secret annoncé dans le titre et qui est l'occasion de développer ce que l'auteur à pu glaner comme anecdotes fortes en rapport avec les recherches sur le cerveau.
C'est un peu léger, surtout au niveau de la narration elle-même, il faudra beaucoup de bonne volonté au lecteur pour se passionner de ses péripéties soigneusement dosées (cf scénario de téléfilm à suspens pour chaîne thématique.)
Dernier reproche à l'auteur, on a du mal à croire qu'il aime ses personnages, et un créateur qui n'a pas de sympathie pour ses créatures, c'est comme une hôtesse d'accueil qui fait la gueule, même au téléphone ça fait mauvais effet et sa vous coupe un peu votre allant.
Allez lire "l'ultime alliance" (Pierre Billon)
on y parle également des mystères du cerveau humain (et de la Terre), mais là, il y a du souffle, de la densité et l'auteur ne copie colle que ce qui vient du fond de lui même (voir cette rubrique).
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