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Critique de jogd


— Connaissez-vous le roman de science ?
— Ah ! Les Fourmis de Bernard Werber. Oui et vous ?
Ben non, je ne connaissais pas.

Je suis donc allé le lire ce fameux roman. Je devais me rendre compte du rapport avec le genre littéraire du roman de science et... cela n'a aucun rapport. Bernard Werber utilise les travaux des scientifiques, mais ne les mets pas en scène. Cependant, je n'ai pas été déçu et j'ai dévoré à pleines mandibules ce roman animalier très surprenant.

Beaucoup a déjà été dit dessus, mais si les critiques mettent bien en évidence que le lecteur suivra à la fois l'Histoire d'humains et celle de fourmis, elles ne précisent pas toujours que vous suivrez plusieurs personnages des deux côtés. En plus de Jonathan, le neveu de l'entomologiste Edmond Wells, côté humain et du 327e mâle côté fourmi, vous suivrez également L Histoire propre de Augusta, la mère de Wells, et de Nicolas, le fils de Jonathan, ainsi que de la femelle 56e et de la soldate belokanienne 103 683e. Chaque histoire apporte des compléments d'information qui permettent de comprendre l'ensemble, ce qui est déjà un beau tour de force de l'auteur. Notamment, un passage de l'Histoire d'Augusta qui arrive à la fin du roman permet de comprendre le début du roman avec la mésaventure de 327e. .

Les personnages sont attachants. La volonté d'exprimer L Histoire des fourmis en terme fourmi représente un beau tour de force littéraire. le langage fourmi et les sujets relatifs aux fourmis sont autant pédagogiques que parfaitement intégrés à la fiction. L'histoire est passionnante. Très rapidement plusieurs mystères captent l'attention suscitant l'intérêt à poursuivre sa lecture.

L'histoire est également très enrichissante du point de vue philosophique. En effet, au travers de son roman, l'auteur appelle à réfléchir sur notre état d'être humain ce qu'il revendique en qualifiant ce roman de philosophie fiction. .
De mon point de vue, un roman à ne pas manquer avec un seul bémol : la dernière page paraît bien fade par rapport à la tension générée tout au long du roman d'où ma note de 4,5.

Pour la pagination, l'édition lue est celle de la collection le livre de poche parue en 1993.
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