J'avais réservé
Sucré, salé, poivré à la bibliothèque et, vu que je n'étais pas la seule, j'ai dû patienter trois ou quatre mois. J'avoue qu'après avoir autant attendu, j'ai été un peu déçue de ne pas être davantage emballée par ce roman. Je n'ai pas vraiment de reproches à formuler, si ce n'est que je ne me suis sentie d'affinité avec aucun des personnages, même pas avec Hébé, l'héroïne, qui garde ses distances avec le lecteur comme elle le fait avec son entourage.Sinon, j'ai eu plaisir à retrouver la verve de
Mary Wesley qui n'hésite pas à s'en prendre à la "bonne société" de l'Angleterre des années 1980 ainsi qu'aux valeurs morales communément admises. Cette critique tranchante d'une société trop bien-pensante est cependant affadie en seconde partie du livre par des hasards qui tombent trop bien et un happy-end généralisé à l'excès. Si j'ai passé un bon moment avec
Sucré, salé, poivré, je dois dire que j'ai quand même préféré
Rose Sainte-Nitouche,
Les Raisons du coeur ou
La pelouse de camomille (que j'avais eu plaisir à relire il n'y a pas si longtemps).
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