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Michèle Albaret-Maatsch (Traducteur)
EAN : 9782080666048
305 pages
Flammarion (15/07/1993)
3.66/5   32 notes
Résumé :
De bonne famille et sans formation, mais enceinte et sans mari. Comment s'en sortir ? Faut-il affronter son entourage et se refuser à sauver les apparences par un mariage de convenance ? En digne héroïne de Mary Wesley, Hébé résoudra avec malice et panache cet épineux problème. Femme libérée, comme Flora, Rose ou Calypso avant elle, la gourmande prônera l'infidélité comme fidélité à elle-même. Et au diable les censeurs ! Plus impertinente que jamais, Mary Wesley vit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Comme j'apprécie beaucoup les romancières anglaises, je suis toujours à l'affût d'auteurs que je ne connais pas; c'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Mary Wesley et que j'ai " raflé" tout ce que je pouvais trouver comme romans d'elle à ma médiathèque.
Comme elle est née au début du XX° siècle, et que le premier roman que j'ai pu lire d'elle, parlait de la seconde guerre mondiale, je pensais retrouver un peu cette ambiance avec ce livre, il n'en a rien été... Et j'ai moins aimé...

Hébé revient d'un voyage en Italie, enceinte. Comme elle a 16 ans , ses grands-parents , (qui l'ont élevé ), décident au cours d'un conseil de famille de la faire avorter.
Hébé s'enfuit, et on la retrouve une dizaine d'années plus tard , avec son fils, qu'elle élève seule, en étant cuisinière chez des vieilles dames et de temps en temps "pute de luxe" pour quelques clients qu'elle nomme " le syndicat". Ce dernier métier ne lui posant aucun cas de conscience, elle l'exerce de façon organisée, pendant que son fils est en pension.
Je crois que j'ai vraiment du mal avec le style de ce roman parce qu' il est "frivole." Les personnages ne sont qu'esquissés, la psychologie est sommaire. Trop....
Rien ne pose problème aux personnages , (tout au plus un peu de jalousie entre deux clients d' Hébé , cousins dans la vie, mais tout se résout de façon harmonieuse , dans le plus merveilleux des mondes de bisounours)... Certains dialogues sont inappropriés , je pense aux propos d'un vieux monsieur à deux jeunes garçons , d'ordre sexuel, alors qu'ils n'ont rien demandé...)
Tout le monde s'entend bien, la fin est digne d' Harlequin...
Oui, Mary Wesley brocarde la rigidité et l'hypocrisie de la bourgeoisie, ( les "gens biens" ), mais de façon trop insouciante, détachée (pour moi ).
Avec cette auteure , j'oscille entre deux mondes... D'un côté, je retrouve une ambiance surannée, désuète du début du siècle , et d'un autre des propos et des moeurs ultra tolérants. Sorti en 1985, ce roman a été écrit par une old lady de 73 ans. Et quand elle parle de jeunes gens, on a l'impression qu'elle parle plus de ceux de sa jeunesse, que de ceux qui le sont en 1985... C'est ce décalage qui me dérange, mais qui peut charmer d'autres lecteurs, tout comme son ton détaché.
Je lirais " La pelouse de Camomille , qui est , (parait-il, ) un de ses meilleurs et si je n'accroche pas, j'abandonnerais Mary Wesley, d'autres auteurs anglophones m'attendent ailleurs ...
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A 16 ans Hébé se retrouve enceinte, refusant de révéler le nom du père. Ses grands parents qui l'ont élevée décident que seul un avortement sauvera la face des conventions de leur milieu. La jeune femme refuse de se plier à ce plan hypocrite et s'enfuit.

Nous la retrouvons dix ans plus tard, son fils Elias est pensionnaire dans un établissement chic et pour financer ses études Hébé est cuisinière chez de vieilles dames fortunées et également "courtisane".

Cette satire sociale de la société anglaise des années 70 est menée tambour battant, dans un rythme endiablé, tromperies diverses et variées, hypocrisie se cotoient joyeusement. Mais le fond du propos est plus grave qu'il ne semble, l'auteur nous enjoint à dépasser les apparences, car derrière le vernis social , les femmes crient et baffent les enfants, et vont même jusqu'à mordre les hommes. Portrait d'une femme libre qui s'assume, Sucré salé poivré propose un propos décalé sur le mariage : Hébé revendique une liberté sexuelle assumée, c'est elle qui mène la danse et décide de qui fera partie de son "syndicat", ainsi que du lieu et du moment des rencontres. Elle refuse le mariage et ses conventions, échaudée par son propre passé. Elle élève seule son fils, même si cela prendra du temps pour qu'elle se rende compte de ses erreurs, comme celle d'avoir choisi un pensionnat chic pour lui, peuplé d'élèves qui hantent les milieux hypocrites que Hébé a voulu fuir, adolescents qui vont à l'encontre des valeurs que cette mère libre veut inculquer à son fils.

La deuxième partie du roman se rapproche de la farce vaudevillesque avec des personnages qui ont des choses à se dire, des secrets à avouer, mais qui, par un malencontreux hasard, se manquent sans cesse.

L'ensemble ne manque ni de charme ni de profondeur et c'est avec plaisir que nous suivons les aventures de cette Hébé émancipée, à l'image de son auteure à la vie mouvementée...
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Le titre est bien choisi pour cette histoire transgressive, étonnante et un rien drôle, surtout quand on sait que l'auteur était une femme âgée quand elle l'a écrit. C'est osé mais jamais outrancier, on se délecte de la liberté d'écriture et de l'histoire où l'on pourrait dire avec un sourire qui n'en pense pas moins : « Oh shocking ! ». Je recommande vivement ce magnifique portrait d'une femme qui revendique sa féminité, sa maternité en assumant ses propres choix sans s'occuper du qu'en dira t'on.
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Hébé est une jeune anglaise de –très- bonne famille qui, enceinte à seize ans, a tout quitté pour éviter un avortement forcé. Treize ans plus tard, elle s'en sort très bien avec son fils. Officiellement, elle est cuisinière pour de vieilles dames fortunées, officieusement, elle mène une activité d'un autre ordre qui lui permet de mener sa vie confortablement.

Je n'avais jamais lu le moindre ouvrage de Mary Wesley, ni même entendu parler d'elle. C'est après avoir lu un commentaire fort positif sur Sucré, salé, poivré sur un blog que j'ai cherché à lire ce roman. J'en suis contente, parce que j'ai passé un très agréable moment de lecture.

Hébé est une héroïne originale, qui mène une vie hors du commun avec beaucoup de naturel. Les personnages qui gravitent autour d'elle sont tout aussi attachants, la bavarde Hannah, le gai Terry, Bernard le ronchon et la discrète Amy. Au contraire des gens comme il faut, que l'auteur égratigne avec beaucoup de férocité. Toutes ces vieilles familles fortunées sont ridiculisées et c'est assez jubilatoire à lire. J'ai rigolé franchement devant certaines situations vécues part le pompeux et immature Mungo et le timide cousin Rory.

Sucré, salé, poivré m'apparaît comme un roman léger mais piquant. Une histoire amusante avec des personnages très bien ficelés. La dernière partie est un peu trop parfaite pour moi, tout est bien qui finit trop bien. C'est cependant le seul bémol à signaler.
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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J'avais réservé Sucré, salé, poivré à la bibliothèque et, vu que je n'étais pas la seule, j'ai dû patienter trois ou quatre mois. J'avoue qu'après avoir autant attendu, j'ai été un peu déçue de ne pas être davantage emballée par ce roman. Je n'ai pas vraiment de reproches à formuler, si ce n'est que je ne me suis sentie d'affinité avec aucun des personnages, même pas avec Hébé, l'héroïne, qui garde ses distances avec le lecteur comme elle le fait avec son entourage.Sinon, j'ai eu plaisir à retrouver la verve de Mary Wesley qui n'hésite pas à s'en prendre à la "bonne société" de l'Angleterre des années 1980 ainsi qu'aux valeurs morales communément admises. Cette critique tranchante d'une société trop bien-pensante est cependant affadie en seconde partie du livre par des hasards qui tombent trop bien et un happy-end généralisé à l'excès. Si j'ai passé un bon moment avec Sucré, salé, poivré, je dois dire que j'ai quand même préféré Rose Sainte-Nitouche, Les Raisons du coeur ou La pelouse de camomille (que j'avais eu plaisir à relire il n'y a pas si longtemps).
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critiques presse (1)
LeSoir
15 juillet 2015
Les mœurs de la bourgeoisie britannique au vitriol.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Mungo réfléchit à ce qu'il faisait lorsqu'il descendait à Londres, comme disait Alison : en réalité, il se bornait à passer un coup de fil symbolique au bureau, subissait un déjeuner d'affaires et consacrait tout le reste de son temps à Hébé. Il maudit le satanique système unilatéral d'Hébé, la désinvolture avec laquelle elle décrochait son téléphone pour lui proposer un rendez-vous. Pourquoi supportait-il tout cela ? se demanda-t-il sans même chercher de réponse car, s'il y avait une chose dont il était sûr, c'est que c'était Hébé qui menait la danse.
― Et, en plus, je paie, grommela-t-il.
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Quitter son mari pour un autre homme, ça se comprend, pour une femme, c'est assez banal, mais pour un couple, c'est curieusement excentrique.
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A force de s'interroger sur le fait que Silas n'avait pas de père, Giles eut une soudaine inspiration. (...)
" Si ça se trouve, ta mère est une ellemafrodite. "
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Mais moi, je ne suis pas amoureuse. L'amour, c'est une calamité. Moi, je suis un divertissement.
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- Qu'est ce qu'elle te trouve ? Tu as vraiment une drôle de touche.
- ça ne pose pas de problèmes au lit, (...).
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