AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Felina


J'aime beaucoup la collection Pavillons Poche, combiner à une fiction psychologique britannique du XXe siècle, je n'ai pas pu résisté à cette nostalgie. La couverture très années 50, en rajoute encore une dose. C'est donc avec curiosité, que j'ai ouvert ce roman, sachant que j'ignorais tout de la quatrième de couverture.

La fratrie Aubrey se compose de quatre enfants : les jumelles Rose et Mary, Cordelia et le petit dernier Richard Quinn adoré de tous. Les enfants, nés en Afrique du Sud, déménagent régulièrement pour suivre le père, Piers, journaliste de son état. Très bien de sa personne, c'est un homme volage et joueur, mais à qui sa femme pardonne tout. Mais, la famille Aubrey va-t-elle pouvoir vivre encore longtemps au dessus de ses moyens, ou vont-ils être rattraper par la réalité de la vie ?

La situation paraît tellement exagérée qu'elle en est d'autant plus vrai. Cette femme éperdue, qui se voile la face, au risque de paraître ridicule et de mettre sa famille en danger. Et ses enfants, qui sont tout à fait conscient de l'attitude de leur père, et des difficultés que cela provoque, qui tentent de préserver leur mère., malgré tout. Si ce n'est pas de l'amour. Les personnages sont intéressants, sur le plan psychologique.

La dynamique de cette famille est particulière. le père est un peu comme un dieu vivant, même si beaucoup d'entre nous le verraient plutôt comme un raté imbu de lui-même, et de sa prestance à laquelle il se raccroche coute que coute. Cette mise en avant par Rebecca West, de la façon dont on peut aimé quelqu'un, est aussi admirable que navrante. de plus, chez les Aubrey, si vous n'êtes pas doué pour quelque chose - la musique par exemple - vous n'êtes pas digne d'intérêt.

Cette étude de moeurs dans une société en route vers la modernité, est narrée en toute ingénuité par Rose, l'une des jumelles de la famille Aubrey. Certaines situations provoquent d'ailleurs une forte tendance au ridicule - la mère remporte la palme. La plume de Rebecca West est fluide et agréable à lire, même si le roman n'est pas des plus enlevé. le lecteur se laissera porté, paisiblement, vers le dénouement de ce récit, sans en attendre grand chose. Juste le plaisir de s'imerger dans cette époque pas si lointaine.
Lien : http://lillyterrature.canalb..
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}