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Critique de florigny


A la suite de l'incendie criminel de deux habitations dans les décombres desquelles 9 corps dont 5 enfants sont découverts, Lisbet, journaliste pigiste, mène une enquête parallèle à celle de la police, après avoir appris que deux des victimes sont des collègues de son mari, Erik, chercheur dans un institut de recherches.


Ce n'est pas cette histoire simple et classique qui fait l'intérêt de ce roman, paru en 1983 en Suède, mais davantage la biographie de son auteur. Staffan Westerlund, professeur en droit de l'environnement et en écologie à l'université d'Uppsala, est surtout connu pour avoir notablement fait évoluer la législation sur l'environnement en Scandinavie. En plus de sa dizaine de romans policiers, dont 2 seulement traduits en français, il a laissé une importante bibliographie consacrée au droit de l'écologie.


Cette connaissance et ce respect de la nature de l'archipel où se situe l'action, du mode de vie de ses habitants, de la mer et de la pêche transpirent dans chaque page de l'Institut de recherches. Les scènes-clés du roman se déroulent en mer donnant lieu à de belles descriptions ou à des explications techniques sur la navigation entre écueils et hauts-fonds sous les cris de sternes fuligineuses.


Comme il s'agit d'un roman policier, on trouve en cours d'intrigue quelques cadavres, et lors de l'épilogue, des vilains chercheurs qui ignorent que science sans conscience n'est que ruine de l'âme, sont démasqués. Un roman intéressant qui m'a permis de découvrir un auteur, qui dès 1983, s'intéressait en précurseur à l'écologie et aux dérives de la recherche scientifique par l'entremise du roman policier.
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