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Critique de Alfaric


Dans ce tome 11, intitulé "Les Indomptables", en voulant délivrer une femelle tauroke enlevée à ses petits en période d'allaitement Aria se retrouve prisonnière de la Cité d'Orquerolles, dans la cage dorée de la plantation de Nak en tant que prêtresse du délicieux nectar qui assure la prospérité de la cité à un coût humain exorbitant (mais comme vous le savez les nantis en n'ont rien à carrer du destin de l'humanité !)…
Défense de la cause animale, défense de la cause des femmes, défense des peuples premiers face aux peuples autoproclamés civilisés (les premiers étant des nomades vivant de l'élevage laitier, les seconds étant des sédentaires tuant les animaux pour leurs cornes et pour leurs peaux quand ils ne les capturent pas pour leurs jeux du cirque… la symbiose pérenne ou l'exploitation court-termiste, l'humanisme ou le capitalisme), et défense des classes paupérisées face aux classes plus qu'aisées… Car les nantis vivent de l'exploitation du Nak, boisson addictive devenue toxique depuis le sabotage du guérisseur Bavalta bienfaiteur des siens traité comme de la merde par lesdits nantis pourris-gâtés (nantis qui en toute connaissance de cause distribue le poison à la population avant de vilipender les faibles qui en sont les victimes : allez au diable bande de crevards dont on ne connaît que trop bien les équivalents IRL !!!).
Il y a un cahier des charge pulpien plus au moins plaisant, mais je ne suis toujours pas fan de la narration inaboutie correspondant à la Fantasy d'un autre temps, et de quelques fluctuations dommageables du charadesign (surtout quand la BD est portée par une héroïne belle gosse qui prend inexplicablement du poids dans telle ou telle planche !).
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