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Critique de Foxfire
Je ne suis pas étonnée qu'une adaptation sous forme de série télé de ce roman soit dans les tuyaux. « Cache-cache mortel » de Kiersten White a bien des ingrédients propices à une adaptation télévisuelle, son argument de départ, les personnages aux profils typés rappelant un peu ceux des émissions de télé-réalité, le côté gentiment horrifique et son découpage en journées. Et je pense que ça pourrait donner une série à succès. Mais je suis là pour parler du bouquin. « Cache-cache mortel » ne me laissera pas un souvenir impérissable mais m'a fait passer un bon moment, assez divertissant.
Le roman de White n'est pas exempt de défauts, loin s'en faut. Et ces faiblesses sont vraiment regrettables et gâchent quelque peu la lecture. le plus gros défaut du roman, c'est la galerie de personnages. Pour la plupart, ils sont très stéréotypés. Je n'ai pas parlé d'archétypes, ça c'est bien, mais de stéréotypes, et ça c'est mal. Comme je l'ai dit en préambule, ils font penser à des personnages de télé-réalité et ça j'avoue que ça ne me plait pas du tout. Ainsi, on a une bimbo, une nana qui se la joue GI Jane, un mec bodybuildé, une fille un peu new-age, un type carriériste, un autre solitaire et timide, etc… Si l'auteure tente bien de donner à chacun un background, elle peine à leur donner vie, et ce, justement, parce qu'ils sont trop caricaturaux. En fait, certains personnages sont si peu vivants qu'on a du mal à s'en souvenir et on se retrouve à parfois se demander « c'est qui celui-là déjà ? ». Cela se ressent tout particulièrement au début du roman où la présentation des personnages est mal menée et un brin confuse. Ce qui rejoint l'autre défaut important de « Cache-cache mortel » : sa construction. Comme je l'ai dit, la présentation des personnages est un peu confuse, tout comme la mise en place de l'intrigue. Par la suite, le récit s'améliore, trouvant un rythme mais je trouve que le récit aurait pu être mieux mené, plus implacable.
Malgré ces faiblesses vraiment gênantes, le roman procure tout de même une lecture agréable. Tout d'abord, il faut bien dire que l'argument de départ est plutôt chouette et suscite la curiosité. Ensuite, le décor est séduisant. Même si je trouve que les descriptions auraient dû être plus fouillées et plus nombreuses, l'auteure place ses personnages dans un décor attractif. Je trouve notamment que faire le lien avec le mythe du Minotaure et son labyrinthe est une idée pertinente.
Après la mise en place un peu laborieuse, une fois que le récit a trouvé son rythme, l'intrigue s'avère assez prenante. On a envie de savoir de quoi il retourne et de découvrir comment les personnages vont réagir, lesquels vont tirer leur épingle du jeu et comment.
Enfin, il y a un élément que j'ai bien apprécié dans ce roman, c'est le sous-texte social, très léger hein mais qui existe quand même. En effet, le récit évoque le comportement de prédation des classes dominantes à l'encontre des classes défavorisées. Si l'auteure ne développe pas plus que ça la métaphore, j'ai tout de même été agréablement surprise par ce propos.
Je remercie Babelio et les éditions De Saxus pour m'avoir permis de lire ce roman dans le cadre d'une masse critique. Même si je ne garderai sans doute pas très longtemps en mémoire ce « Cache-cache mortel », il m'a tout de même offert un bon moment de lecture.
Le roman de White n'est pas exempt de défauts, loin s'en faut. Et ces faiblesses sont vraiment regrettables et gâchent quelque peu la lecture. le plus gros défaut du roman, c'est la galerie de personnages. Pour la plupart, ils sont très stéréotypés. Je n'ai pas parlé d'archétypes, ça c'est bien, mais de stéréotypes, et ça c'est mal. Comme je l'ai dit en préambule, ils font penser à des personnages de télé-réalité et ça j'avoue que ça ne me plait pas du tout. Ainsi, on a une bimbo, une nana qui se la joue GI Jane, un mec bodybuildé, une fille un peu new-age, un type carriériste, un autre solitaire et timide, etc… Si l'auteure tente bien de donner à chacun un background, elle peine à leur donner vie, et ce, justement, parce qu'ils sont trop caricaturaux. En fait, certains personnages sont si peu vivants qu'on a du mal à s'en souvenir et on se retrouve à parfois se demander « c'est qui celui-là déjà ? ». Cela se ressent tout particulièrement au début du roman où la présentation des personnages est mal menée et un brin confuse. Ce qui rejoint l'autre défaut important de « Cache-cache mortel » : sa construction. Comme je l'ai dit, la présentation des personnages est un peu confuse, tout comme la mise en place de l'intrigue. Par la suite, le récit s'améliore, trouvant un rythme mais je trouve que le récit aurait pu être mieux mené, plus implacable.
Malgré ces faiblesses vraiment gênantes, le roman procure tout de même une lecture agréable. Tout d'abord, il faut bien dire que l'argument de départ est plutôt chouette et suscite la curiosité. Ensuite, le décor est séduisant. Même si je trouve que les descriptions auraient dû être plus fouillées et plus nombreuses, l'auteure place ses personnages dans un décor attractif. Je trouve notamment que faire le lien avec le mythe du Minotaure et son labyrinthe est une idée pertinente.
Après la mise en place un peu laborieuse, une fois que le récit a trouvé son rythme, l'intrigue s'avère assez prenante. On a envie de savoir de quoi il retourne et de découvrir comment les personnages vont réagir, lesquels vont tirer leur épingle du jeu et comment.
Enfin, il y a un élément que j'ai bien apprécié dans ce roman, c'est le sous-texte social, très léger hein mais qui existe quand même. En effet, le récit évoque le comportement de prédation des classes dominantes à l'encontre des classes défavorisées. Si l'auteure ne développe pas plus que ça la métaphore, j'ai tout de même été agréablement surprise par ce propos.
Je remercie Babelio et les éditions De Saxus pour m'avoir permis de lire ce roman dans le cadre d'une masse critique. Même si je ne garderai sans doute pas très longtemps en mémoire ce « Cache-cache mortel », il m'a tout de même offert un bon moment de lecture.
