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Critique de Marie987654321


L'extraordinaire diversité des nouvelles - vraiment des nouvelles ? - rassemblées dans ce recueil peut laisser perplexe à première lecture. Il croise les époques entre le XIXe et aujourd'hui. Il fait parler des personnages historiques, comme le dialogue imaginaire entre John Brown et Frederick Douglass ou les confessions de Nat Turner. D'autres textes reviennent sur son histoire familiale, son thème récurrent, et particulièrement celle de son père qui as tué un autre homme. A d'autres moment, il parle d'art avec la rencontre de Jean Michel Basquiat et Romare Bearden, deux artistes de génération différente mais morts tous les deux en 1988. Il écrit aussi un beau texte sur le film Precious. Un autre encore est adressé à une de ses étudiantes en littérature.
Un des plus beaux, selon moi, s'intitule ''le pont de Williamsburg"', les confessions à la première personne d'un homme qui s'apprête à sauter de ce pont marqué par le souvenir de Sonny Rollins

Et d'autres encore, une infinité de figures qui sont les mémoires collectives et individuelles de l'Amérique qui n'a pas complètement aboli l'esclavage, comme il l'écrit dans sa note liminaire au président des États-Unis (Trump à ce moment là). " La couleur de peau continue à isoler certains d'entre nous dans une catégorie tout aussi implacable que l'étiquette "possession" infligée à un individu.
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