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Citations sur Mémoires d'Amérique (10)

Basquiat avait une encyclopédie illustrée des signes et symboles dans laquelle figuraient les signes que les vagabonds inscrivaient à la craie ou gravaient sur les murs des petites villes pour informer les autres vagabonds. Basquiat dessinait souvent dans ses tableaux celui qui signifiait "rien à gagner ici", ou celui qui disait "ici on risque de se faire tabasser".
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[...] history tells as many lies as truths.
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La peau de la tante May est légèrement plus claire que le brun clair de ma grand-mère Martha, et cette différence quoique mince, intimidait assez ma grand-mère pour qu'elle regarde ailleurs ou fasse mine d'être sourde quand May devenait vulgaire, paillarde ou ignorante dans les réunions de famille.
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Si quelqu’un souhaite se suicider et recherche l’extase, pourquoi ne pas opter pour le pont de Williamsburg. Comme le jeune homme des photos du site web qui croyait sans doute que sa chute, son extase allaient commencer immergées dans les couleurs du saxo ténor de Sonny Rollins. Sa musique, la première et la dernière chose audible quand la surface de l’eau se fend puis se referme… badaboum. L’extase prenant de l’ampleur, minuscule étincelle d’immortel éblouissement grimpant vers les cieux, son sillage se déployant derrière, invisible ruban de lumière qui s’accroit lentement, sûrement, comme les sillages laiteux des bateaux-taxis passant sous le pont s’accroissent et frémissent jusqu’aux limites de l’univers.
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Ma grand-mère choisissait ses maris aussi soigneusement parfaitement qu'elle traçait sa cursive de secrétaire paroissiale. Sauf que de temps à autre elle décidait qu'il était temps de changer de script. Après avoir abandonné son premier mari puis divorcé-un ouvrier à la peau très foncée, émigré timide originaire de Promised Land, en Caroline du Sud, père de mon père et de ma tante C, l'homme que j'appelais grand-père pendant mon enfance-, ma grand mère Martha décida d'épouser des pasteurs.
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La première année où j'enseignais à l'université mon père tua un homme. J'ai honte d'avouer que je ne me rappelle pas le nom de cet homme, mais je me souviens que c'était un bon copain de mon père,qu'ils travaillaient pour la municipalité de Pittsburgh à bord d'un camion poubelle, que sa famille connaissait la nôtre et que nous connaissions certains d'entre eux, au dire de ma sœur.
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Certains jours, je vous l'assure, mes pieds, mon esprit enragent. Pourtant une voix intercède : ne renoncez pas à tout espoir pour ce monde intolérable. (35)
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Note préliminaire

(...) Et pour être tout à fait honnête, monsieur le président, je crois que mettre fin à l'esclavage dépasse peut-être même vos vastes pouvoirs. Je pense que l'esclavage ne disparaîtra que lorsqu'il ne restera plus que deux humains en vie, ni l'un ni l'autre assez forts pour asservir leur vis-à-vis. (p. 14)
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Est-ce que vous avez vu The Murderer.
La première fois que j'ai vu ce film j'étais au lit et il m'a troublé. Pas pu m'endormir. J'ai cherché les critiques sur Google pour me tenir compagnie. L'une mentionnait Truffaut et son désir de films qui expriment la souffrance et la joie de faire du cinéma. Plusieurs autres soulignaient que The Murderer était un hommage à Taxi Driver.
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Monsieur le président,
Je vous adresse la présente note accompagnée de quelques nouvelles de ma composition, en espérant que vous trouverez, dans vos obligations quotidiennes, le temps de lire le tout. Les nouvelles devraient être assez parlantes en elles-mêmes. La note, monsieur le président, est un appel. Je vous en prie, éradiquez l'esclavage.
Je ne suis pas sans savoir, monsieur le président, que, selon l'histoire, l'esclavage fut aboli en 1865 aux États-Unis d'Amérique par le treizième amendement de notre constitution, et que des amendements ultérieurs étendirent aux anciens esclaves les précieux droits et protections que notre nation garantir à tous ses citoyens sans distinction de couleur. Mais vous devriez comprendre mieux que la plupart d'entre nous, monsieur le président, que l'histoire dit autant de mensonges que de vérités.
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