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Critique de valsing


Elie Wiesel nous laisse en héritage ce livre « la Nuit » . Il a survécu aux camps de concentration qui lui ont arraché sa famille et sa foi qu'il pensait indéfectibles.
C'est un regard d'adolescent sur des évènements impensables, insoutenables, monstrueux.
Que se passe t-il chez un être humain lorsque que Survivre devient une Obsession ? Quel serait notre comportement ? De quel camp ferions-nous partie, victimes ou bourreaux , nazis ou kapos ? La Haine, la cruauté peut prendre tous les visages dans les épreuves, dans les situations extrêmes où co-habitent nazis et co-détenus.
Elie Wiesel a raconté, témoigné, décrit le ‘mal absolu', les actes de barbarie au quotidien. L'ennemi surgit à tout instant, attaque, se déchaîne sur son prochain. Elie Wiesel est roué de coups par le kapo « Idek ». Une fois, pour avoir eu le malheur de se trouver sur son chemin, une autre fois, pour l'avoir surpris en plein ébat avec une jeune polonaise. Puis ce sera au tour de son pauvre père, terriblement affaibli ; lui aussi sera battu par ce même kapo, avec une barre de fer sur un coup de colère (de tête !!) :
« espèce de vieux fainéant ! se mit-il à hurler. Tu appelles ça travailler ? ».
Il sera aussi sauvagement battu pour une miche de pain, par des détenus affamés!! La haine, la barbarie n'avait pas de camp, pas de limite !!!
Elie Wiesel a vu mourir son père sous ses yeux, il l'aura soutenu jusqu'à son dernier souffle, son dernier râle fut le nom de son fils « Eliezer ».
« Son visage ensanglanté, sa tête fracassée » son cadavre le hantera à jamais…
Ce livre « la Nuit » immortalise la grandeur d'âme d'Elie Wiesel.
Il a perdu la foi mais demeure à jamais un être transcendant.
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