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Critique de antalmos


Le fait que Laurent, personnage principal de l'histoire, a réellement existé, mais est tragiquement décédé par noyade à l'âge de trois ans, donne dès le départ une touche toute particulière à la lecture de ce livre. Profondément affecté par sa disparition, l'autrice, Julie Wildwater lui inventera à travers ce roman, une vie qu'il aurait pu avoir et s'inspirera du bambin pour créer le personnage de Laurent Martin, psychothérapeute.
Comme son métier l'indique, Laurent reçoit des patients qui souffrent entre autres de troubles psychologiques et comportementaux tels Omar et Tommy. Si le cas d'Omar se révèle relativement plus rapide à cerner, il n'en sera pas de même pour Tommy constamment en proie à des crises d'angoisse et de cauchemars. L'histoire pourrait se poursuivre ainsi en huis clos entre patients et psychothérapeute, sauf que, et c'est ce qui va donner tout l'intérêt à ce roman et lui conférer un ton paranormal, Laurent Martin a développé un don depuis son enfance mais dont il ignore l'origine. Et c'est grâce à ce don que, poussé par sa passion des énigmes et des enquêtes, il part sur les routes du Québec à la recherche du passé de Tommy.
Soutenu par Anne, sa mère et Catherine, sa soeur, il va également tenter de percer l'origine de son don.
Doté d'une plume qui se veut fluide et sans prise de tête, l'auteure a su me faire voyager dans son univers, avec sa touche de paranormal, agrémenté de jolies descriptions sur le Québec et de ses non moins jolies expressions québécoises.
Quelques petits détails toutefois à souligner : peut-être un petit excès sur ses habitudes alimentaires, quelques coquilles et des petites redondances par-ci par-là, mais qui ne nuisent pas à l'histoire.
En résumé, j'ai adoré ce livre que je recommande.
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