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Critique de Foxfire
Kate Wilhelm est une auteure plutôt méconnue du public, en tout cas je ne la connaissais pas avant de tomber sur ce livre dans une boîte à livres. Pourtant, elle semble bénéficier de la reconnaissance de ses pairs et a reçu un certain nombre de prix prestigieux. Ce recueil de nouvelles était donc l'occasion de découvrir cette auteure. le bilan de ma lecture est très mitigé. « Ecoute écoute » est une lecture intéressante mais pas enthousiasmante.
Les trois nouvelles qui composent ce recueil ont toutes un concept intéressant et prometteur, des personnages bien caractérisés mais c'est à chaque fois le traitement qui pêche.
Dans le premier récit, « la barrière sous la lune », on suit la quête d'une femme qui revient dans le désert pour retrouver l'origine d'un traumatisme. le thème est intéressant et il y a de très bons passages dans cette nouvelle qui est sans doute la meilleure du recueil. Il y a indéniablement une atmosphère dans ce texte. Cette ambiance singulière est plutôt prenante et j'ai trouvé que c'était une bonne chose que la fin ne soit pas trop explicative et laisse le champ libre à diverses interprétations de la plus rationnelle à la plus mystique. Les personnages de ce récit sont vraiment bien campés, leur psychologie est fouillée et les relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres bien développées. Cela confère au récit une véracité qui vient décupler la sensation d'étrangeté lorsque le surnaturel s'invite dans l'histoire. Malheureusement, malgré ces qualités, tout n'est pas réussi dans cette nouvelle. En fait, « la barrière sous la lune » commence à être vraiment intéressante dans sa seconde moitié. le début du récit est poussif, confus et ennuyeux, j'ai vraiment dû m'accrocher pour poursuivre ma lecture.
La deuxième nouvelle, « Julian », met en scène un jeune homme névrosé. Alors qu'il n'était qu'un adolescent, un jour qu'il observait à la longue vue sa voisine il a assisté à un phénomène qui l'a traumatisé. Devenu adulte, il cherchera à retrouver cette femme. On retrouve dans ce récit à peu près les mêmes qualités et les mêmes défauts que dans le précédent. le thème est intéressant, il y a là encore une atmosphère étrange réussie pendant une bonne partie de la nouvelle et là encore les personnages sont bien caractérisés. Mais, si la 1ère moitié de la nouvelle est vraiment prenante et provoque des sensations troublantes, à partir du moment où le héros retrouve la femme qu'il cherchait le récit s'enlise. On a l'impression que Wilhelm avait une idée de départ mais ne savait pas où aller ensuite et qu'elle ne sait pas quoi raconter. du coup, la seconde moitié est assez plate et ennuyeuse en perdant cette ambiance singulière et inquiétante qui en faisait l'attrait.
La dernière nouvelle, intitulée « avec un bateau, une aiguille et un peu d'espoir » est la plus faible du recueil. Elle a pourtant été nominée pour le prix Hugo du meilleur roman court en 82, ce que je ne m'explique pas. Une compagnie d'assurances a embauché un ancien policier et sa femme, psychologue, pour enquêter sur un homme soupçonné de fraude à l'assurance-vie. Très vite, les deux enquêteurs constatent que l'homme semble soumis à l'emprise d'une femme mystérieuse dont ils vont se convaincre qu'elle se nourrit du spectacle de la mort d'autrui. Ce sujet aurait pu être passionnant et donner lieu à un récit angoissant et bizarre. Ce n'est pas le cas. L'intrigue est très confuse, l'histoire mal racontée. La fin ressemble à celle d'un téléfilm d'action bas de gamme. Quant aux personnages, ils ne sont pas attachants du tout, on se désintéresse totalement de leur sort.
Je n'ai pas été déçue par cette lecture puisque je n'en attendais rien. Je n'ai pas été emballée, c'est le moins qu'on puisse dire, mais je reconnais un certain potentiel chez l'auteure. Dans les 2 premières nouvelles, il y a vraiment des choses intéressantes et réussies. Je ne suis donc pas mécontente d'avoir dans ma PAL un autre livre de Kate Wilhelm, à savoir « le village ». Je ne le lirai pas tout de suite mais je suis curieuse de laisser une autre chance à cette auteure.
Les trois nouvelles qui composent ce recueil ont toutes un concept intéressant et prometteur, des personnages bien caractérisés mais c'est à chaque fois le traitement qui pêche.
Dans le premier récit, « la barrière sous la lune », on suit la quête d'une femme qui revient dans le désert pour retrouver l'origine d'un traumatisme. le thème est intéressant et il y a de très bons passages dans cette nouvelle qui est sans doute la meilleure du recueil. Il y a indéniablement une atmosphère dans ce texte. Cette ambiance singulière est plutôt prenante et j'ai trouvé que c'était une bonne chose que la fin ne soit pas trop explicative et laisse le champ libre à diverses interprétations de la plus rationnelle à la plus mystique. Les personnages de ce récit sont vraiment bien campés, leur psychologie est fouillée et les relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres bien développées. Cela confère au récit une véracité qui vient décupler la sensation d'étrangeté lorsque le surnaturel s'invite dans l'histoire. Malheureusement, malgré ces qualités, tout n'est pas réussi dans cette nouvelle. En fait, « la barrière sous la lune » commence à être vraiment intéressante dans sa seconde moitié. le début du récit est poussif, confus et ennuyeux, j'ai vraiment dû m'accrocher pour poursuivre ma lecture.
La deuxième nouvelle, « Julian », met en scène un jeune homme névrosé. Alors qu'il n'était qu'un adolescent, un jour qu'il observait à la longue vue sa voisine il a assisté à un phénomène qui l'a traumatisé. Devenu adulte, il cherchera à retrouver cette femme. On retrouve dans ce récit à peu près les mêmes qualités et les mêmes défauts que dans le précédent. le thème est intéressant, il y a là encore une atmosphère étrange réussie pendant une bonne partie de la nouvelle et là encore les personnages sont bien caractérisés. Mais, si la 1ère moitié de la nouvelle est vraiment prenante et provoque des sensations troublantes, à partir du moment où le héros retrouve la femme qu'il cherchait le récit s'enlise. On a l'impression que Wilhelm avait une idée de départ mais ne savait pas où aller ensuite et qu'elle ne sait pas quoi raconter. du coup, la seconde moitié est assez plate et ennuyeuse en perdant cette ambiance singulière et inquiétante qui en faisait l'attrait.
La dernière nouvelle, intitulée « avec un bateau, une aiguille et un peu d'espoir » est la plus faible du recueil. Elle a pourtant été nominée pour le prix Hugo du meilleur roman court en 82, ce que je ne m'explique pas. Une compagnie d'assurances a embauché un ancien policier et sa femme, psychologue, pour enquêter sur un homme soupçonné de fraude à l'assurance-vie. Très vite, les deux enquêteurs constatent que l'homme semble soumis à l'emprise d'une femme mystérieuse dont ils vont se convaincre qu'elle se nourrit du spectacle de la mort d'autrui. Ce sujet aurait pu être passionnant et donner lieu à un récit angoissant et bizarre. Ce n'est pas le cas. L'intrigue est très confuse, l'histoire mal racontée. La fin ressemble à celle d'un téléfilm d'action bas de gamme. Quant aux personnages, ils ne sont pas attachants du tout, on se désintéresse totalement de leur sort.
Je n'ai pas été déçue par cette lecture puisque je n'en attendais rien. Je n'ai pas été emballée, c'est le moins qu'on puisse dire, mais je reconnais un certain potentiel chez l'auteure. Dans les 2 premières nouvelles, il y a vraiment des choses intéressantes et réussies. Je ne suis donc pas mécontente d'avoir dans ma PAL un autre livre de Kate Wilhelm, à savoir « le village ». Je ne le lirai pas tout de suite mais je suis curieuse de laisser une autre chance à cette auteure.
