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Critique de Yvan_T


Souvenez-vous du huitième tome de la saga "Fables", qui débutait par une histoire en deux épisodes, consacrée à Jack (celui qui grimpa le haricot magique). Des épisodes #34 et #35 qui se déroulaient en marge de l'histoire principale et qui montraient Jack, tentant de faire fortune à Hollywood après avoir volé l'argent de Barbe Bleu. Cette histoire qui voyait finalement Jack se faire expulser ad vitam aeternam de Fableville est en fait à considérer comme une sorte de prélude à cette série spin-off entièrement consacrée à Jack et intitulée "Jack of fables". Une série parallèle qui, après le graphic novel "1001 nuits de neige", vient encore enrichir un peu plus l'incroyable univers imaginé par Bill Willingham.

Ecrite conjointement par Bill Willingham et Matthew Sturges, cette histoire emboîte donc le pas de l'ex vedette hollywoodienne, juste après avoir quitté le monde du cinéma et abandonné le pactole engrangé grâce à sa trilogie cinématographique. Jack se fait cependant très vite enlevé par une mystérieuse organisation, bien décidée à éradiquer toute magie de la surface de la terre.

On a donc droit à une histoire d'emprisonnement et d'évasion assez classique, au sein d'un endroit qui permet de retrouver quelques personnages issus de contes et légendes, tels que les vedettes du magicien d'Oz, Boucle d'Or, le lièvre et la tortue ou même Alice du pays des merveilles. le personnage haut en couleur de Jack est parfaitement exploité par les auteurs. On retrouve un personnage dragueur, amusant et débordant de confiance en soi, allant même jusqu'à annoncer ses futurs exploits en début de chapitre. On découvre également d'autres personnages intrigants, tels que le mystérieux Revise, les soeurs Page ou les Bagmen.

Aux dessins, on retrouve Tony Akins, déjà actif sur le sixième tome de la série principale et proposant un graphisme finalement assez proche de celui de Mark Buckingham, d'autant plus que la colorisation est toujours assurée par Daniel Vozzo. le changement de dessinateur n'est donc pas trop dérangeant, surtout que l'artiste s'en donne à coeur joie sur les courbes des personnages féminins.

Moins ingénieux que la série principale, mais un premier tome finalement très sympathique !
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