Green River

Avec ce huis-clos carcéral, Tim WILLOCKS développe une intrigue facile autour d'une galerie de personnages caricaturaux. Entre un directeur de prison psychopathe et un prisonnier schizophrène et manipulateur, évoluent une femme et un homme qui se portent un amour douteux, la première ayant bien des symptômes de la nymphomanie, le second le lui rendant bien à grand renforts d'érections saugrenues. A un rythme soutenu, l'écrivain britannique enchaîne les scènes de violence, qu'il entrecoupe de quelques scènes de sexe et, bizarrement, de quelques envolées philosophiques totalement anachroniques. Comme il se doit, le ton est cru, violent et racoleur, positionnant définitivement ce roman dans la catégorie des romans de gare totalement dispensables.
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