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Citations sur Les Dévastés (10)

Il y a toujours des survivants. C'est pour cette raison que les histoires ne sont jamais uniquement racontées du point de vue du vainqueur. Il y a toujours un pauvre misérable qui en réchappe et qui transmet le récit de la résistance.
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Les dévastés se tiennent debout, assis ou accroupis. Ils patientent tandis que les flammes font d'eux des héros. Le feu confère toujours uen allure héroïque, la saleté disparaît à la lueur du brasier, leurs haillons aussi. Leur faim.
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Alors c'est à toi d'aller à eux. Va à leur rencontre, va les voir dans leurs maisons qui puent. Bois leur café infâme. Assieds-toi dans leur fauteuil volé, comme tu t'assois dans le mien. Quelle importance si tu te retrouves avec une écharde dans le cul ? Regarde-les dans les yeux et écoute-les. Tu ne peux pas les aimer si tu ne les connais pas. Et arrête de les considérer comme un tout, comme s'ils avaient tous la même histoire. Ils ne représentent pas une espèce. Eux, c'est nous. (p140)
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Il incarne le nouveau David, l'assassin de Goliath, qui retourna contre eux a force de ses ennemis - le poids de leurs véhicules, celui de leur arsenal - pour réussir à les détruire, pour débarrasser le monde d'un boucher doublé d'un tyran. (p393)
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Il se souvient d'un homme d'état qui, dans un moment d'inattention et sur le ton de la confidence, lui avait dit :
- Les ennemis se comportent comme les oignons. On en enlève une couche, on se retrouve devant une autre, plus épaisse, plus rigide. Les plus redoutables ennemis viennent de l'intérieur. On ne peut jamais se croire à l'abri.-
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Des collines alentour, les lumières des bidonvilles luisaient à travers la nuit comme un regard méfiant. Ces masures branlantes entassées donnaient l'impression de se réconforter les unes les autres. La rue qui serpentait jusqu'en haut de la colline était pavée, parsemée de fruits pourrissants, jonchée de flaques grouillantes de vermine. Des nappes d'eau huileuse se faisaient passer pour des fragments d'arc-en-ciel qui auraient chuté ici-bas. Les rues puaient, les rues pourrissaient, les enfants à la peau brûlée par le soleil couraient en tous sens, vêtus de tee-shirts trop grands et de chaussures trouées sans lacets, à la poursuite de quelques chiens squelettiques.
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Aujourd’hui, une rivière de sang pourrait couler, et ce ne serait qu’une note de bas de page dans un manuel d’histoire. Ou un gribouillis dans une marge. À long terme, à court terme, on meurt tous.
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Dewald, le psychologue, voir jusqu'à s'endormir car s'il doit succomber à une mort violente, il préfère autant ne pas être conscient pour y assister.
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Ils rejoignent le royaume des ombres où les dévastés règnent depuis toujours.
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Les gens ont peur de ça. Et que fait-on de nos peurs ? On tente de les étouffer.
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