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Critique de ACdeHaenne


A Houston au Texas, l'agent de police Bose amène le jeune garçon au State Care, une institution publique créée juste après le Spin pour donner un toit aux mineurs appréhendés dans la rue pour vagabondage. Orrin Mather, un adolescent malingre qui vient de se faire agresser dans une ruelle, est tout d'abord interrogé par le docteur Sandra Cole. Ensuite, celle-ci est contactée par l'agent Bose qui lui fait lire un document qu'aurait écrit le jeune Mather. Dans les carnets d'Orrin, il est question des Hypothétiques, mais aussi de Turk Findley que ces derniers auraient enlevé, puis rejeté dans un désert d'Equatoria... dix mille ans dans le futur !

Par le biais d'un double fil narratif (un peu comme dans Spin), Wilson nous raconte alternativement deux histoires, l'une se passant sur une Terre post-Spin, l'autre sur une Equatoria (puis sur Terre) d'un futur lointain.

Seulement voilà, ce n'est peut-être pas aussi simple. Car même si on retrouve un des personnages principaux d'Axis (le second volet de la trilogie), en la personne de Turk Findley, on se rend très vite compte qu'il s'agit peut-être d'un personnage inventé par l'adolescent Orrin Mather. Pourtant, on était prêt à suspendre notre incrédulité en retrouvant Turk Findley rejeté sur Equatoria par les Hypothétiques cent siècles après l'avoir enlevé. Eh oui, si on a accepté le Spin dans le roman éponyme, on peut vraiment tout accepter. Parsemant son récit de fausses pistes et de chausses-trappes, Wilson nous mène par le bout du nez. Et nous, on aime se faire balader tant le voyage est magnifique. Car, comme à son habitude, Robert Charles Wilson déroule son/ses récit(s) avec un talent impressionnant. Son style clair et précis ne dessert à aucun moment son histoire (bien au contraire !), palpitante jusqu'à la toute fin des quelques 350 pages de ce roman. Et comme on comprend un peu mieux la vraie nature des Hypothétiques (je n'en dis pas plus, histoire de ne pas gâcher la surprise), on ne regrette à aucun moment le voyage.


Si, après l'exceptionnel Spin, on avait pu être déçu par un Axis qui partait dans une toute autre direction, n'employant pas les mêmes ressorts narratifs du précédent opus, ce Vortex clôt la trilogie de façon magistrale. Et si ce roman peut se lire tout à fait indépendamment des autres (l'histoire se tient tout à fait toute seule), il est tout de même conseillé de les lire avant.

A.C. de Haenne
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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