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Spin tome 3 sur 3
EAN : 9782207112229
352 pages
Denoël (22/08/2012)
3.67/5   265 notes
Résumé :
"Je m'appelle Turk Findley et je vais vous raconter ce que j'ai vécu longtemps après la disparition de tout ce que j'aimais ou connaissais." C'est par ces mots que commence le premier des dix carnets lignés trouvés dans le cartable d'Orrin Mather, jeune vagabond interné dans un centre d'accueil de Houston. Ces carnets racontent l'histoire de ce Turk Findley qui, en passant un arc temporel des Hypothétiques, a fait un bond de dix mille ans dans le futur et s'est retr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Constat n°1 : Vortex est la suite d'Axis qui était la suite de Spin. Oubliez de suite l'envie de vous lancer dans ce roman si vous n'avez pas lu les deux précédents, même si les histoires sont très différentes, ça n'aurait pas grand sens.
Constat n°2 : mon avis est clair, oubliez toute comparaison entre les trois volets et surtout avec Spin, vous ne pourriez qu'être déçu. Ces trois romans sont connectés, mais sont tellement différents les uns des autres que toute comparaison me semble impossible.
Spin était une oeuvre gigantesque, Axis était plus intimiste, Vortex encore autre chose.
Vortex est un roman, assez court (340 pages, un peu trop court me concernant), qui apporte une explication sur les Hypothétiques, qui ou que sont-ils.
Décomposé en 2 narrations distinctes, le roman est une vraie réflexion sur ce que vaut la vie humaine, une réflexion sur l'identité et la personnalité.
On y retrouve également les pensées chères à l'auteur concernant le devenir de notre planète, et ce que nous sommes en train de lui faire subir.
Un roman humaniste qui clôt cette histoire impressionnante, par un chapitre final assez exigent, pas facile à lire, mais passionnant.
Les admirateurs de cette fresque se délecteront, comme moi, de chaque mot de l'auteur, pour ce qui n'est rien d'autre qu'un excellent roman de SF. Il fera sans doute débat, mais je l'ai apprécié pour ce qu'il est, avec ses défauts et ses énormes qualités.
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Caramba. Complètement raté. Quand j'y repense, je me dis que cette fin d'Axis annonçait vraiment bien Vortex. Ce roman pour moi, c'est vraiment le badaboum patatras de la série (mais cela n'engage que moi, parce que j'ai rien pigé à ce roman ! Lisez d'autres retours et vous serez surpris tant les avis divergent, tant sur Axis que sur celui-ci).

Bref, ça commençait pourtant plutôt pas mal. J'ai retrouvé là une structure similaire aux deux tomes précédents. Certes, on est ici dans une temporalité différente, 40 ans après la fin des événements de Spin, avec une deuxième trame intégrée qui raconte un futur potentiel 10 000 ans plus tard. Mais dans le fond, même système : des personnages lambda dans leur vie quotidienne marquée par le spin. Ici, on suit Sandra et Bose, qui s'associent pour sauver un gamin d'un établissement de santé/assistance sociale, Orrin.

Et franchement, pour moi ce schéma arrive en bout de souffle. Toute l'épaisseur, la consistance et la passion des personnages du premier tome s'est évaporée. Déjà Axis m'avait semblé plus faible sur ce plan. Mais Vortex encore plus. Sandra et Bose sont d'une banalité et d'un inintérêt assez flagrants. Si l'enquête de Lise dans Axis ne m'a pas passionnée outre mesure, celle menée par Bose et Sandra m'a semblé encore moins captivante. Beaucoup moins de personnages secondaires, bref : la richesse sur ce plan de Spin est loin.

D'autre part, j'ai eu la sensation de me trouver entre Retour vers le futur et Interstellar : ça commence à devenir un peu rude pour moi.
L'intérêt de Vortex est de lier étroitement deux trames temporelles. Sandra et Bose mettent la main sur les carnet d'Orrin, qui raconte un potentiel futur, autour d'un dénommé Turk (oui, le même Turk d'Axis, qu'on a laissé dans un tableau surréaliste à la fin d'Axis et dont on ne savait pas trop ce qu'il advenait de lui). Là, ça commence à devenir compliqué pour moi. Revenir en arrière, OK. Aller plus loin dans le futur, OK. Mais j'ai du mal à me séparer de l'image du temps comme d'une frise : aussi, quand futur et passé se superposent, se mélangent et se chevauchent pour se modifier mutuellement, là je n'y arrive plus.

En revanche, on explore de nouvelles choses, plus novatrices que l'était Equatoria. 10 000 ans plus tard, nous voici donc sur Vox, un archipel d'îles flottantes, et construit sur des démocraties très différentes, reliant les individus via un réseau implanté dans la nuque de chacun. C'est plutôt intéressant et le roman aborde la question de faire cité ensemble, de manière plutôt intelligente. Idéal pour glisser quelques propos et réflexions philosophico-politiques. Même si je me suis sentie un peu paumée là-dedans. J'ai bien aimé aussi le personnage d'Allison, jouant là encore sur une temporalité double. Malgré tout, j'ai gardé quand même une impression de ne pas totalement capter ce qui se jouait là, à part peut-être la question de la survie de l'Homme et de l'Humanité.

Et la fin c'est un scandale.
Le roman s'étale, quand PAF ! C'est la fin. Un dernier chapitre que je ne comprends pas, à plusieurs points de vue. D'abord, s'il apporte toutes les réponses qu'on attendait, il le fait de manière très abrupte. Ce dernier chapitre, on dirait un addendum au roman, écrit par l'auteur pour se débarrasser enfin de son truc, comme s'il ne voyait pas comment faire ça de manière romanesque. Ça pue l'artifice.
D'autre part, c'est franchement incompréhensible. Moi en tout cas, je n'ai rien, mais alors rien compris. J'ai rarement lu un tel tissu de trucs inintelligibles pendant 50 pages. Pendant 1150 pages, on a quelque chose de construit, pierre par pierre, avec pédagogie, dialogues, petit pas par petit pas, émotion… et là Wilson nous balance un parpaing dans la tronche, du style « tiens, démerde-toi avec ça ». Mais quel gâchis ! Inutile de dire que de ce fait, je n'ai pas saisi les réponses, hein. C'est ballot. Quelle frustration, en plus.
Et pour finir, c'est indigeste. Non seulement on n'y comprend rien, mais en plus c'est mal écrit. Maladroit, avec plein de concepts fumés, de vocabulaire d'initiés… Je n'ai jamais autant peiné à finir un bouquin.

Bon, certes, je n'ai pas capté le fond du truc. C'est frustrant, parce que ma connaissance des Hypothétiques reste limitée, je n'ai pas les réponses au pourquoi ni au comment. Et je pense être passée à côté du message au coeur de Vortex.

Malgré tout, je m'en fous un peu. Parce que j'ai véritablement adoré le premier tome et vraiment beaucoup le second. Et comme je pense que Spin se suffit à lui-même, on n'a pas besoin des réponses. Je pense que l'enjeu de la trilogie ne réside pas dans la connaissance du comment et du pourquoi mais dans comment on fait, comment on s'adapte, comment on vit avec, comment on fait autrement. La trilogie pose la question de qui on est, évoque le fait qu'on construit notre vie et notre fonctionnement sur notre connaissance présupposée de notre environnement, et qu'on pense immuable ce qui ne l'est pas.


Pour conclure sur cette série, je garderai un très bon souvenir de cette trilogie et de ce qu'elle aura généré comme émotions chez moi. certes, Vortex m'aura bien fait suer. Mais bon, je préfère ça qu‘un bouquin qui ne me laisse aucun souvenir.
Plus sérieusement, je vous recommande chaudement la lecture de Spin. Ce premier tome est brillant, captivant, plein de souffle, crédible, beau et émouvant, provoque émerveillement et vertige en même temps, aborde plein de choses avec intelligence… Un excellentissime bouquin de SF que je ne suis pas prête d'oublier !
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/r..
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Communautés scientifiques mystiques, Démocraties nouvelles avec forte influence des technologies, Société post traumatique, réchauffement climatique, Vortex interroge le présent et vous montre le futur si rien ne bouge.
Le roman le plus priestien et dickien de Wilson.

Sandra Cole est psychiatre au State Care, un centre d'accueil psychiatrique qui s'est transformé au fil du temps d'un lieu de vie pour marginaux à la santé mentale fluctuante à un centre d'enfermement des rebus de la société. Un jour, un flic, étrange car altruiste, lui amène pour évaluation le jeune Orrin Mather, un jeune vagabond. Plutôt simplet, mais très doux, il traine dans ses valises des notes qu'il a écrite mais dont le niveau d'écriture dépasse de loin ses capacités intellectuelles. En outre, ces cahiers parlent d'un certain Findley (voir Axis) dans un lointain futur dont certains indices sembleraient véridiques. Délire psychotique réalité alternée ou mystère hypothétique ?
Cette trame est un thriller classique situé sur notre bonne vieille terre mais Wilson nous pond des personnages proches et humains, malgré une certaine fragilité. En filigrane, un questionnement autour des soins psychiatriques et du traitement social des anormaux.

Les notes du jeune Orrin Mather parlent donc d'un certain Findley et nous emporte sur un vaisseau archipel voguant sur les océans des planètes reliées par les arcs construits par les Hypothétiques. 10000 ans se sont passés depuis les événements de Axis. Un monde étrange, Vox est gouverné par une démocratie ayant tiré partie des découvertes scientifiques. Une société utopique qui va se révéler dystopique, le bonheur des uns faisant le malheur des autres. L'auteur joue avec les notions de science et de religion, concepts antinomiques qui deviennent synonymes lorsque les buts et les idéaux se fondent. Dommage cependant que l'auteur ne développe pas plus les concepts de démocratie limbique et corticale qu'il invoque. (Grossièrement, il s'agit de démocratie gouvernée soit par les sentiments, soit par la raison grâce à des implants). Wells et saMachine à explorer le temps n'est pas très loin. Vraiment trop court, il y aurait eu matière à développement; voir d'un roman à part entière.

Deux trames distinctes mais entrelacées. Wilson nous perd dans le temps, nous ne savons pas trop à quel moment se situe les intrigues par rapport aux précédents volumes. Les personnages sonnent justes, le flic garde son étrangeté jusque la fin. le jeune Orrin semble perdu dans les mailles de son cerveau et la jeune psy a perdu le sens de son travail.

Mais quid des Hypothétiques et de la révélation ? Wilson entretient le flou jusqu'aux dernières pages mais le dernier chapitre va vous transporter bien plus loin que vous n'oseriez l'imaginer. Pour ma part, Spin se suffisait à lui même. Axis et Vortex empruntent les chemins de traverses, de manière binaire pour Axis, et de manière admirable pour Vortex qui renoue avec la complexité, notamment à travers des durées immenses, et une intrigue noueuse.
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Tout d'abord, je souhaite dire que Vortex comme Axis est un bon livre. Je tenais à commencer par cela car j'ai un peu peur que ma critique apparaisse comme trop négative par la suite. Spin m'avait donné tellement d'espoir que la suite, n'étant pas à ce niveau, j'en suis sorti déçu.
J'ai d'abord pensé que le découpage du livre était assez original. L'histoire se déroule avant les faits d'Axis, avant le départ de Turk pour Equatoria mais il y a une histoire dans l'histoire. Un jeune homme, Orrin Matter, raconte l'histoire de Turk 10 000 ans plus tard après son passage dans l'Arche temporelle. Orrin est arrêté et placé dans un centre comparable à l'assistance social pour évaluer son profil psychologique. Sans revenu et sans toit, ce jeune homme apparait un peu simplet. Il est conduit par l'officier Bose vers le docteur Sandra Cole. C'est ta travers ces deux personnages que nous découvrons le recit d'Orrin. L'officier semble très intéressé par Orrin et demande un retour direct (par voie non officiel) du profil psychologique d'Orrin au docteur Cole. Cette dernière, après un premier entretien perd son patient pour d'obscures raisons. le flic a conservé les écrits d'Orrin et les soumet à Sandra pour avoir son analyse. Dans ces écrits, nous retrouvons Turk au milieu du désert d'Equatoria 10 000 ans plus tard. le peuple du Vox Core l'attendait car ils vous une adoration pour les Hypothétiques et les Uptaken (les personnes ayant été en contact avec Hypothétiques). Outre, Turk, Isaac également a été retrouvé dans le désert un peu plus tôt. Ce dernier n'est quasiment pas présent du récit puisque gravement blessé. le Vox Core est une démocratie limbique où tout le monde porte un implant permettant de relier les consciences (qui a parlé de noosphère?) Ils sont en conflit avec les autres peuples qui ne portent pas ces implants (peuples dont nous n'apprenons absolument rien). Ces fanatiques vivent sur des iles artificielles reliées entre elles et souhaitent aller sur Terre pour rentrer en contact avec les Hypothétiques. L'arche pour la Terre est fermée depuis longtemps mais la présence des uptaken (Isaac et Turk) ouvre à nouveau la voie vers une Terre inhabitable totalement polluée.
Je n'en dirai pas plus pour ne rien gâcher mais je dois dire qu'une moitié du roman m'a passionné (celle de Turk), l'autre parti (avec Sandra & Bose) était tout juste passable. Ces deux derniers personnages sont fades et réagissent de manière étrange ou capillotracté. Certains faits sont ajoutés inutilement ou sont de grosses ficelles. Orrin est, quant à lui, mal exploité comme l'est finalement ce roman. Spin avait placé la barre tellement haute qu'il était difficile de maintenir ce niveau mais pour moi, il me reste un goût d'inachevé. Seul le dernier chapitre, autrement dit, les 40 dernières pages sont vraiment au niveau de Spin.
Pour finir sur une note positive, Vortex est tout de même un bon livre, bien écrit dans lequel on s'immerge facilement malgré les changements d'époque, il souffre malheureusement trop de la comparaison avec le premier tome de ce cycle. Pour finir, Wilson est un auteur très accessible dans sa langue pour un niveau moyen d'anglais.
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Première remarque : il faut avoir lu Spin et Axis avant de lire ce roman.
Seconde remarque : Aussi bien Vortex qu'Axis ne sont pas aussi bons et novateurs que Spin.

Vortex : prolonge Axis bien plus qu'Axis prolonge Spin. Alors que dans Axis les personnages de spin sont complètement absents, ici Turk Findley est le personnage central des deux romans.
En fait la série aurait pu être constituée de deux romans : Spin et Axis+Vortex.

Comme pour Axis, le roman est moins long en nombre de pages et en durée de narration.
Je parle de durée de narration, car avec les hypothétiques l'échelle de temps est certes beaucoup plus grande, mais on suit quelques destins individuels humains sur une durée plus courte.

Dans ce tome, les hypothétiques prennent enfin une place plus centrale. Mais, à mon avis, c'est surtout la survie le point central.
Une civilisation a organisé sa survie au moyen d'un réseau interstellaire de "machines". Comment ce réseau est t'il conscient. le devient-il ? S'il est "vivant", comment dans une perspective dont les unités sont l'année-lumière et le million d'années envisage t-il la fin de l'univers?

Vortex a le grand mérite de partir de l'Homme, via un médiateur bien choisi, pour nous emmener aussi loin.

C'est n'est donc pas un aussi bon roman que Spin. Mais il offre des perspectives qui donnent brillamment le vertige !
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
17 juillet 2012
Robert Charles Wilson nous fait revivre une de ses multiples histoires qui mettent en parallèles deux perspectives. […] Le résultat nous touche forcément plus. Mais avec ce dénouement audacieux et presque vertigineux, son roman se situe un peu à part.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
I told Oscar that made us sound pretty stupid. No, he said. It was sad but completely understandable. Ten billion human beings without any cortical or limbic augmentation had simply acted to maximize thier individual well-being. They hadn't given much thought to long-term consequences, but how could they? They had no reliable mechanism by which they could think or act collectively. Blaming those people for the death of the ecosphere made as much sense as blaming water molecules for a tsunami.
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J'ai dit à Oscar que cela nous paraissait stupide. Il me répondit non que c'était surtout triste mais complètement compréhensible. 10 milliards d'êtres humains sans augmentation limbique ou corticale agissent simplement pour améliorer leur bien-être. Ils ne peuvent pas réellement penser aux conséquences à long terme, mais comment auraient ils pu? Ils n'étaient pas reliés par un mécanismes qui pouvaient les faire penser collectivement . Blâmer ces gens pour la destruction de l'écosystème aurait autant de sens que de blâmer des molécules d'eau pour un tsunami.
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Depuis la fin de son internat à l'université de San Francisco et le début de son trau State Care, Sandra avait passé ses journées à rendre des verdicts succès/échec sur des esprits troublés et à faire passer des tests que la plupart des adultes fonctionnels réussissaient sans mal. Le sujet sait-il s'orienter dans l'espace et le temps ? Le sujet comprend-il les conséquences de ses actes ? Mais elle se disait que si elle pouvait faire passer les mêmes tests à l'humanité dans son ensemble, le resulserait loin detre acquis. Le sujet est confus et souvent autodestructeur. Le sujet recherche des gratifications à court terme aux dépens de son bien-être.
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C’était une vie faite de grillage, de tôle ondulée et de désespoir chronique. De désespoir médicamenté… Sandra avait dû elle-même rédiger quelques-unes des ordonnances perpétuellement renouvelées au dispensaire du camp. Ce qui ne suffisait même pas toujours. Sandra avait entendu dire que le flux de stupéfiants (alcool, herbe, opiacés, meth) qu’on y introduisait en fraude constituait le principal problème de sécurité du centre.Une loi en discussion devant la législature d’État prévoyait de privatiser les camps résidentiels. Avec une clause précisant que « la thérapie par le travail » pouvait s’interpréter comme la permission d’embaucher des détenus en bonne santé sur les chantiers routiers ou comme saisonniers agricoles, histoire de rembourser en partie le coût de leur internement. Si cette loi est votée, se dit Sandra, elle signera la fin définitive de ce qu’il restait d’idéalisme dans le système du State Care. Ce qui avait été conçu comme un moyen de fournir réconfort et protection aux indigents chroniques serait devenu une source acceptable d’une forme de servitude… de l’esclavage avec une coupe de cheveux et une chemise propre.
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Elle connaissait le pays sans lumière. Assez souvent, elle avait interrogé des candidats ayant été systématiquement battus, violés, abandonnés ou humiliés. C'était des réfugiés du pays des choses épouvantables, et par leur intermédiaire, elle avait commencé à se faire une idée de l'immensité et du vide de la géographie de celui-ci.
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