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Critique de summerday
C'est l'histoire de Prudence une adolescente de quatorze ans. Elle vit avec ses parents et sa petite soeur Grace mais les petites filles ne vont pas à l'école. En effet leur père est très strict et a des principes clairs sur l'éducation. Pas de télé, pas de magazines, pas de sorties, mais beaucoup de lecture et de visites au musée. Les filles étudient donc à la maison et aident les parents dans la librairie familiale. Mais en réalité elles n'apprennent pas grand chose et un inspecteur de l'éducation les rappelle à l'ordre. le père de Prudence est très à cheval sur certaines règles. La famille se débrouille sans recourir à l'aide de l'Etat, les enfants sont habillées avec des vêtements cousus par leur maman et toute désobéissance est durement punie. Un jour ils découvrent que Prudence a dépensé l'argent de ses cours de maths pour s'acheter des cadeaux, mais alors qu'il la gronde, son père fait une crise et finit paralysé à l'hôpital. La mère de Prudence décide d'envoyer les filles à l'école pour ne pas avoir de problèmes. Prudence va alors découvrir l'univers du collège. Elle qui n'a pas côtoyé d'autres enfants en dehors de sa soeur se sent vite évincée. Mais elle trouve un réconfort inattendu auprès de son professeur d'arts plastiques.
Prudence a eu une enfance marginale. Elle ne connait donc pas les codes du collège ni des jeunes. Cependant elle a lu quelques histoires dans des magazines achetés en douce et s'est donc fait une idée de ce qu'étaient les filles de son âge. Malheureusement ce qu'elle a vu dans ces articles ne correspond pas forcément à la réalité et elle se retrouve d'autant plus perdue et isolée. Désirant faire bien, elle se retrouve vite écartée et décrite comme égocentrique par ses camarades et ses professeurs. le seul à lui trouver du talent est Rax, le prof d'arts. Prudence désire entrer aux Beaux-arts et ne s'intéresse qu'à cela et à la littérature. Peu à peu elle tombe amoureuse de son professeur.
Jacqueline Wilson nous fait pénétrer de façon très naturelle dans la tête de cette adolescente complexe. Plus mature par certains côtés en raison de son passé, elle est aussi plus naïve du fait de son cloisonnement familial. de fait, même si l'on s'attache à Prudence on imagine très bien pourquoi elle est si détestée par tous les autres!
Ce qu'il faut à tout prix savoir c'est que l'histoire n'est jamais niaise ou mièvre et j'étais même étonnée que le livre soit édité pour une collection dès 13 ans. Son amour pour son professeur, les difficultés de la famille et surtout la méchanceté du père, tout est décrit avec beaucoup de sensibilité.
Prudence a eu une enfance marginale. Elle ne connait donc pas les codes du collège ni des jeunes. Cependant elle a lu quelques histoires dans des magazines achetés en douce et s'est donc fait une idée de ce qu'étaient les filles de son âge. Malheureusement ce qu'elle a vu dans ces articles ne correspond pas forcément à la réalité et elle se retrouve d'autant plus perdue et isolée. Désirant faire bien, elle se retrouve vite écartée et décrite comme égocentrique par ses camarades et ses professeurs. le seul à lui trouver du talent est Rax, le prof d'arts. Prudence désire entrer aux Beaux-arts et ne s'intéresse qu'à cela et à la littérature. Peu à peu elle tombe amoureuse de son professeur.
Jacqueline Wilson nous fait pénétrer de façon très naturelle dans la tête de cette adolescente complexe. Plus mature par certains côtés en raison de son passé, elle est aussi plus naïve du fait de son cloisonnement familial. de fait, même si l'on s'attache à Prudence on imagine très bien pourquoi elle est si détestée par tous les autres!
Ce qu'il faut à tout prix savoir c'est que l'histoire n'est jamais niaise ou mièvre et j'étais même étonnée que le livre soit édité pour une collection dès 13 ans. Son amour pour son professeur, les difficultés de la famille et surtout la méchanceté du père, tout est décrit avec beaucoup de sensibilité.
