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Critique de majero


majero
13 septembre 2015
Encore un excellent Winock!

Comme beaucoup de fils de bonne famille catholique, Mitterrand est fort proche des milieux faschistes et de l'extrême droite. Il entre dans la résistance après s'être évadé de prison et en sortie de guerre, s'appuyant sur son goupe d'anciens prisonniers, obtient très jeune un poste de ministre de l'intérieur puis de la justice.

Beau parleur et séducteur, il privilégie les petits partis ou il peut briller et s'oppose au 'despotisme' de De Gaule. Son ambition, unifier la gauche et en devenir le leader et il commence par s'allier à la force politique la plus importante, les communistes.

Danielle refusant le divorce en 58, le couple trouve un modus vivendi 'moderne'.

Mai 68 et le printemps de Prague contribuent à une nouvelle explosion de l'union de la gauche mais 1981 le consacre enfin. Son socialisme marxiste suranné du premier septennat doit évoluer vers une 'sociale démocratie' moderne et malgré cette marche arrière entre autres concernant les nationalisations, le mittérandisme de la fin du deuxième septenat commence à puer.
Mauvais bilan économique et social, poussée du chômage, révélation des scandales des écoutes téléphoniques, du Rainbow Warrior, corruption qui n'a rien à envier à ses prédécesseurs, nombreux mensonges sur son passé à Vichy, sa fille Mazarine, son état de santé.

Contrairement à un homme d'idéal tel que Clémenceau, il me semble que Mitterrand mérite plutôt une réputation d'intrigueur et de recherche du pouvoir à tout prix.
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