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Critique de amoulla69
Pfiouuu
Wahou.
Laissez-moi redescendre de cette décharge d'adrénaline.
Moi qui ne suis pas familiarisée avec les immersions dans le monde de la police, je dois dire que Corruption m'a littéralement scotchée.
C'est dur de rester parfaitement honnête et droit dans un monde aussi vérolé, où tous s'empiffrent, à tous les étages. le sergent Denny Malone, 18 ans de service, en sait quelque chose. Entre la drogue, les putes, les armes, les guerres d'égo, de pouvoir… il y a de quoi perdre espoir.
À première vue, Denny Malone est un parfait connard ; un ripou, un profiteur, qui se torche avec la devise « Protéger et servir », et s'en met plein les poches avec ses collègues, les flics de New-York, corporation ultra fermée et solidaire.
Mais rien n'est simple dans la vie, le manichéisme est un fantasme. Un café ou un sandwich. Il suffit d'accepter un café ou un sandwich que l'on vous propose pour être redevable et glisser dans l'engrenage.
« Comment franchit-on la ligne ? Un pas après l'autre » : et la ligne est bien franchie. D'interventions en interventions, chaque jour, Malone et ses acolytes ont perdu un peu plus d'eux-mêmes dans cette ville à la fois merveilleuse et hideuse.
Et on comprend un peu plus à chaque page : pourquoi on devient flic de père en fils, pourquoi on devient épouse de flic de mère en fille. C'est un monde à part. Ou seuls vos pairs peuvent comprendre ce que ça signifie, de finir une intervention éprouvante et d'enchaîner avec sa vie de famille, en tentant de conserver un semblant de normalité.
Don Winslow est un maître, il n'y a pas à tergiverser là-dessus. Ce roman est un recueil de citations à lui seul. J'ai tellement soulé mon mari à l'interpeller toutes les 2 pages pour lui lire un extrait tellement je le trouvais percutant, cru, drôle ou violent.
J'ai été ravie par la qualité de l'écriture, par le degré de détail dans les descriptions des relations entre les différentes institutions, par la qualité des dialogues et de l'intrigue qui me laisse à penser que Don Winslow a écrit ce roman en ayant en tête que ça pourrait faire un bon film.
C'est le genre de roman qui vous fait craindre pour votre lecture suivante: vous avez peur qu'elle vous paraisse fade.
Wahou.
Laissez-moi redescendre de cette décharge d'adrénaline.
Moi qui ne suis pas familiarisée avec les immersions dans le monde de la police, je dois dire que Corruption m'a littéralement scotchée.
C'est dur de rester parfaitement honnête et droit dans un monde aussi vérolé, où tous s'empiffrent, à tous les étages. le sergent Denny Malone, 18 ans de service, en sait quelque chose. Entre la drogue, les putes, les armes, les guerres d'égo, de pouvoir… il y a de quoi perdre espoir.
À première vue, Denny Malone est un parfait connard ; un ripou, un profiteur, qui se torche avec la devise « Protéger et servir », et s'en met plein les poches avec ses collègues, les flics de New-York, corporation ultra fermée et solidaire.
Mais rien n'est simple dans la vie, le manichéisme est un fantasme. Un café ou un sandwich. Il suffit d'accepter un café ou un sandwich que l'on vous propose pour être redevable et glisser dans l'engrenage.
« Comment franchit-on la ligne ? Un pas après l'autre » : et la ligne est bien franchie. D'interventions en interventions, chaque jour, Malone et ses acolytes ont perdu un peu plus d'eux-mêmes dans cette ville à la fois merveilleuse et hideuse.
Et on comprend un peu plus à chaque page : pourquoi on devient flic de père en fils, pourquoi on devient épouse de flic de mère en fille. C'est un monde à part. Ou seuls vos pairs peuvent comprendre ce que ça signifie, de finir une intervention éprouvante et d'enchaîner avec sa vie de famille, en tentant de conserver un semblant de normalité.
Don Winslow est un maître, il n'y a pas à tergiverser là-dessus. Ce roman est un recueil de citations à lui seul. J'ai tellement soulé mon mari à l'interpeller toutes les 2 pages pour lui lire un extrait tellement je le trouvais percutant, cru, drôle ou violent.
J'ai été ravie par la qualité de l'écriture, par le degré de détail dans les descriptions des relations entre les différentes institutions, par la qualité des dialogues et de l'intrigue qui me laisse à penser que Don Winslow a écrit ce roman en ayant en tête que ça pourrait faire un bon film.
C'est le genre de roman qui vous fait craindre pour votre lecture suivante: vous avez peur qu'elle vous paraisse fade.
