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Citations sur Département des crimes vampiriques, tome 1 : Comment ve.. (10)

— Voici Finn Hayes. Pas la peine de se rappeler son nom. Quelqu’un va probablement le manger d’ici demain.
— C’est une proposition ? demandé-je. Parce que si c’est le cas, ça pourrait bien ne pas trop me déranger d’être mangé.
Il me jette un regard meurtrier tandis que la femme et l’homme blond se mettent à rire.
Je hausse les épaules et justifie :
— C’est toi qui fais des blagues en disant vouloir me manger. Je précise juste que je suis intéressé. Un petit grignotage n’a jamais fait de mal à personne.
Church grommelle quelque chose tandis que j’essaie de comprendre ce qui ne va pas avec mon cerveau pour le trouver si étrangement attirant. Je veux dire… vraiment ? Un vampire qui parle de ma mort et qui grogne quand je lui réponds, c’est attirant ?
Il est clair que mon manque de partenaire a fini par transformer mon cerveau en bouillie.
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“Elle affiche ouvertement ce regard taquin qui me dit que je ne vais pas aimer ce qu’elle s’apprête à demander.
— Le vampire canon qui était ici l’autre jour. Qu’est-ce qui se passe avec lui ?
— C’est mon partenaire de travail.
Malheureusement.
— Mais il était chez toi.
— Il déteste les humains.
Malheureusement.
— Oh ! C’est mignon aussi. Tu devrais vraiment trouver un partenaire humain, cela dit.
Je n’ai jamais aimé faire ce qui est le mieux pour moi.
— C’est juste un partenaire de travail. Rien de plus.
Très malheureusement.”
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“Je frappe à la porte close où il est marqué « Chef Brooks » et j’attends.
— Qui est-ce ?
— La personne que tu préfères le plus au monde.
— Oh ! Mon trésor, je ne savais pas que tu venais ici aujourd’hui, j’ai oublié quelque chose ? réplique-t-il, d’un air trop joyeux.
J’ouvre la porte et lui adresse un grand sourire.
— Je t’aime aussi ! Maintenant, où est mon cadeau d’anniversaire ?
— Ton cadeau d’anniversaire, c’est moi qui te supporte. Assieds-toi.
— Est-ce que ça veut dire que ma présence est si incroyable que c’est comme un cadeau ?
Il me regarde. De toute évidence, il ne sait pas quoi répondre. Je ne l’en blâme pas.
— Passons à autre chose.
Je ris en m’asseyant en face de lui.”
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Je le déteste, mais pas autant que ton visage souriant, me rétorque Karsyn.
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— Stop ! Police ! Arrêtez-vous ! hurlé-je après lui.
Il n’a pas l’air de vouloir ralentir, au contraire, il me regarde anxieusement et accélère en s’engouffrant dans le parking. Il doit se diriger vers une voiture, il me faut donc m’assurer de l’arrêter avant qu’il ne l’atteigne.
C’est alors que monsieur Vampire Sexy me dépasse à toute vitesse, attrape les deux hommes, les traîne au sol et les y plaque bien avant que je ne puisse faire un pas de plus. Il les a même menottés avant que je ne les atteigne.
Il se retourne pour me regarder.
— Où étais-tu ?
— Moi ? demandé-je en m’indiquant du doigt. Je les poursuivais ! Tu es passé à côté de moi !
— Ils ont failli s’enfuir ! Tu aurais dû m’appeler.
— Je n’ai pas tes coordonnées, tu te souviens ?
— Je suis un vampire, tu t’en rappelles ? L’audition supérieure.
Ah, ça y est ! Le connard est de retour.
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— Quand tu auras fini de paresser, tu es convoqué en réunion, me lance Church. Mais bien sûr… prends ton temps ! Pas de précipitation ou quoi que ce soit !
Il passe tellement son temps à être sarcastique que ça me fait naturellement sourire.
— Merci ! lui réponds-je tandis qu’il claque la porte.
Une fois seul avec Brooks, j’ajoute :
— Je pense que ça s’est bien passé.
— Quelle partie ? Celle où tu reluques ton nouveau partenaire ? Ou celle où ce même partenaire essaie de te manger ? C’était une idée terrible.
— J’ai sauvé des gens de la mort, rétorqué-je, tête inclinée.
— Je sais. J’ai compris, répond-il en soupirant et en se frottant le front. Mais tu ne peux pas reluquer ton partenaire.
— Eh bien ! Ce n’est pas drôle.
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Je tourne rapidement la tête pour trouver ses yeux dorés fixés sur moi.
— Je suis encore dans les vapes. Je viens de me réveiller et j’ai pensé que ta touffe était sur mon visage ou quelque chose comme ça.
Il plisse les yeux. Il a dû s’installer sur le fauteuil inclinable à un moment donné, et remettre son crop top.
— Est-ce que… c’est normal pour toi d’utiliser la touffe des gens comme oreiller ? C’est ton truc ? demande-t-il, comme s’il était inquiet.
— Quoi ? grogné-je. Je n’ai pas l’air d’être le genre d’homme à se blottir contre un buisson pour faire une longue sieste ?
— Le principal problème est que mon chien ne ressemble pas à une touffe de poils pubiens.
Je regarde Artie, qui roupille toujours et qui occupe plus de place que moi sur le canapé.
— T’es sûr ?
— J’imagine que c’est ce que je mérite pour avoir montré de la gentillesse à un humain.
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— Mmh… Laisse-moi y réfléchir.
Sa main se resserre sur mes cheveux. Il tire ma tête sur le côté, révélant mon cou. Il y pose sa bouche et suce ma peau. Pendant un moment, je me demande ce que ça ferait s’il me mordait. Ça ne me dérangeait pas quand ma sœur le faisait, mais personne ne m’a mordu depuis lui. Et il a fait en sorte que ça fasse mal. Cependant, même si Marcus fait le dur, je sais qu’il ne me ferait jamais de mal.
Lorsque je m’approche de lui, il lève la tête juste assez pour capturer mes lèvres, et avant que je ne puisse le toucher, il attrape mon poignet et le maintient contre le canapé. Malgré cela, j’avance, j’ouvre la bouche. J’en veux plus, toujours plus au contact de ses lèvres se déplaçant sur les miennes et me donnant l’impression que mon corps est en feu. Mon esprit s’emballe, ravi qu’il ait finalement cédé, impatient de l’attirer plus près, nerveux à l’idée qu’il se retire. Mais la façon dont sa langue s’enroule autour de la mienne me fait oublier tout cela jusqu’au moment fatidique où il s’écarte.
Bon sang, bon sang, bon sang. Je n’aurais pas dû essayer de le toucher. J’aurais dû suivre le mouvement.
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— J’ai du mal à dormir, et j’étais si fatigué ! me plains-je.
— Pourquoi as-tu du mal à dormir ?
Merde.
— Je ne peux pas m’empêcher de penser à toi et… les images de ton corps chaud comme la braise me tiennent éveillé toute la nuit. Je m’endors, et là, bam ! Tu es là, devant moi, avec ton pénis de rêve, mais à chaque fois que je veux le regarder, tu portes une ceinture de chasteté et elle est solidement fermée.
Marcus détourne le regard de la route afin de me fixer, ce qui me fait sourire jusqu’aux oreilles.
— Au moins, je ne t’ai pas dit ce que je faisais quand ces fantasmes te concernant m’empêchaient de dormir, ajouté-je.
Il grimace.
— Oh bon sang ! Non.
— C’est une réaction naturelle, Marcus. C’est la façon qu’a mon corps de me signifier que tu es un spécimen approprié.
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Il s’étire le long de mon corps, faisant courir une ligne de baisers sur ma peau, me faisant frissonner de plaisir, tandis que j’aspire à le toucher en retour. Ses mains remontent le long de mes deux cuisses, taquinant la zone autour de mon aine avant que je sente la chaleur de son souffle sur mon érection. Je baisse alors les yeux pour regarder ses doigts glisser sur ma longueur pendant que sa langue s’enroule autour de mon gland. Un gémissement m’échappe, et je passe mes doigts dans ses cheveux, espérant pouvoir en ressentir plus mais sans vouloir l’éloigner.
Il plonge sur moi, me faisant lutter pour garder mes hanches immobiles quand tout ce que je veux, c’est m’enfoncer dans sa bouche chaude pendant qu’il me suce.
— Marcus… chuchoté-je.
Je ne suis pas certain de savoir ce que je veux dire.
Sa main libre court le long de ma cuisse et remonte jusqu’à mes testicules. Il les malaxe doucement tandis que je me tortille sous lui et que le plaisir me parcourt. Il y a bien trop longtemps que je n’ai pas été avec quelqu’un, et bien trop de mois que je veux être avec lui. Honnêtement, je commençais à me demander si quelque chose en sortirait un jour.
Mais je ne veux pas jouir comme ça. Il y a quelque chose que je veux, et je sais qu’il le veut également. Si seulement je pouvais l’en convaincre. Je l’attrape et tire sur ses cheveux.
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