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Critique de LireEnBulles


On peut dire que Pepper Winters a marqué la team de chez Milady, puisque après Monsters in the Dark a débarqué la saga Dollars, juste avant Pure Corruption. Comme pour ses deux autres titres, les thèmes abordés ne sont pas fait d'arc-en-ciel et de bisounours. Ici le pas beau règne au milieu de l'obscurité tapie dans les tréfonds des humains aux visages innocents. le récit est celui d'une étudiante de 18 ans, Tasmin, volée lors d'une soirée et retenue prisonnière. Brisée elle sera vendue avec d'autres jeunes filles aux hommes les plus offrants. Enfermée à nouveau contre son gré, Tasmin va peu à peu laisser place à l'identité de Pimlico. Ainsi la jeune femme va faire taire son humanité pour se protéger, et sera dorénavant muette. Et puis un jour arrive Elder Prest, un homme pouvant devenir son salut ou bien sa perdition… Entre le jour de sa vente et l'arrivée de Elder, des années s'écoulent et Pim a appris à se méfier de l'eau qui dort, comme le dit le proverbe. Si de nombreuses similitudes existent entre les trois sagas de Pepper Winters, Dollars est celle qui m'aura captivé dès les premières pages. Il faut dire que les points de vue de Tasmin nous plongent directement dans l'intrigue, sans introduction, et le personnage arrive à nous toucher. Malgré sa fragilité psychologie infligée par le monstre qui la retient, Pim arrive à garder une certaine force de volonté. Je ne veux pas trop en dire sur le personnage d'Elder, puisque de fil en aiguille on est un peu dans le brouillard avec lui. Il est capable d'être le sauveur de Pimlico, mais aussi celui qui causera sa perte. En parlant de perte, il y a le geôlier Pim, »maître A », qui pour moi ne sert que de tourmenteur et n'apporte rien d'autre que la misère. C'est un peu le personnage existant juste pour faire du mal, et encore plus quand il se rend compte que sa prisonnière peut se mettre à changer, voire espérer… Comme pour les autres titres de l'auteure, Pennies n'est pas un livre qui peut être lu par tout le monde. Personnellement après avoir lu du Tillie Colle mais surtout du Ker Dukey avec sa saga Heartless [mon avis ici – Milady j'attends le dernier tome, svp T_T), je pense être immunisée face à la Dark Romance. Comme dans 98% des cas, ce qui me séduit dans ce genre de lecture c'est le côté psychologique. Alors oui, il est très présent dans le thriller, mais dans ce genre ce qui est souvent privilégié est le côté enquête, et personnellement je m'en suis un peu lassée. Il existe des points de comparaissons entre le style de Pepper Winters et celui de Karine Giebel, l'une des auteures les plus sombres du genre thriller psychologique made in France. C'est le premier exemple qui me vient en tête. Dans Pennies les événements s'enchaînent et font que l'on a beaucoup de mal à lâcher la lecture. En se plongeant dans les pensées de Pim, l'auteure nous met au même niveau que son personnage, brisé mais combatif. L'écriture de la Dark Romance est très complexe à mon sens, et Pepper Winter possède un réel talent pour toucher nos cordes sensibles. On passe un peu part toutes les émotions. En conclusion, un premier tome qui ouvre le bal de cette saga où la barbarie ravira les lecteurs de Giebel et autres auteurs du même gabarit. le rythme est bon, le personnage d'Elder nous interpelle tandis que celui de Pim nous envoûte. La suite risque fort de nous coller une gifle ou deux au passage… à suivre !
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