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Critique de 1967fleurs


La vie qu'on m'a choisie est dérangeante, déroutante et pourtant je dois en convenir, cela a été une lecture addictive, lue un week-end.

Nous sommes dans les années 30.

Très vite, on s'attache rapidement à Lilly Blackwood une petite fille de 6 ans, confinée, séquestrée dans le grenier du manoir familial. Son isolement réside dans sa particularité physique. Sa mère est focalisée sur sa différence. Lilly est dans une situation abandonnique. Elle écume ses journées grâce à la lecture et l'écriture apprise avec son père. Sa mère ne cesse de lui dire qu'elle est un monstre, une abomination.

Il y a un cirque qui s'est posté non loin de la demeure. Lilly a vu le chapiteau.
Elle est heureuse, car pour son anniversaire, sa mère l'emmène au spectacle. Elle conspire bien autre chose que lui faire plaisir, elle l'a vendue aux forains.

Quelle méchanceté, quelle désolation. On aimerait extraire cette enfant de ces pages pour lui épargner le destin et les souffrances qui lui seront réservées. Pourtant c'est armée de courage, qu'elle va grandir dans cet univers si particulier, cruel.

Deux trajectoires de vie, deux temporalités.

En parallèle, il y a la vie de Julia dans les années 50, qui est perdue et errante et qui hérite du manoir de ses parents. Elle va être face à bien des mystères et des secrets. C'est en ouvrant une porte puis une autre qu'elle va aller de découverte en découverte et le puzzle va se former.

L'auteur aborde à travers cette histoire plusieurs thèmes : la différence physique, l'amour, l'abandon, la cruauté, la domination, la barbarie faite aux animaux, les secrets de famille.

J'ai laissé le temps passer avant d'écrire ces quelques mots. J'en conviens je me suis laissée entraîner page après page, car je n'ai pas imaginé un seul instant la fin. L'auteur tient son pari de tenir le lecteur en haleine et le fait traverser par de nombreuses émotions.
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