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Critique de lebelier


Et l'on retrouve nos amis Bertie Wooster et son fidèle majordome, Jeeves dans des aventures rocambolesques.
Seulement ici, Jeeves doit partir en vacances et Bertie est convoqué par sa tante Daliah à Brinkley où celle-ci a invité moult personnalités dont l'ancien directeur de pension de Bertie et du « Hareng Saur » (Reginald Herring), sévère et de triste mémoire. Ajoutons à cela un psychiatre déguisé en larbin, les amours de fille un peu fofolle du directeur avec un américain dont les actes sont justement surveillés par ledit psychiatre. Ajoutons à cela divers canulars et quiproquos tout aussi loufoques les uns que les autres allant d'un article du Times au vol d'un pot à crème hideux mais cher à l'oncle qui doit mener une affaire avec les parents du jeune américain, tout le monde marche sur des oeufs diplomatiques.
On regrette juste que Jeeves soit assez absent de ces imbroglios bien que Bertie l'appelle à la rescousse lorsqu'il se retrouve acculé, comme d'habitude par l'enchaînement de ces évènements, ses « certainement, Monsieur » nous manquent. Mais c'est tout de même lui qui sort tout le monde du pétrin, justement « dans la coulisse » avec son flegme et sa discrétion habituels.
On passe donc un bon moment. Les romans de Wodehouse réchauffent le coeur. Et puis tout est tellement « anglais »! Cet humour absurde qu'on aime chez nos amis britanniques est prégnant tout au long de la lecture. Un seul regret : je ne l'ai pas lu en version originale ! La traduction de l'édition Omnibus est souvent à la limite : confusion entre « Editor » = « rédacteur en chef d'un journal » et « éditeur », « nuts » = « fou » traduit par « noix » !, « agony » = « angoisse » traduit littéralement par « agonie » ! On se demande où ce traducteur a appris l'anglais. On flaire l'anglicisme à cent mètres. Enfin, qu'importe les flacons. Et à l'heure où j'écris ces lignes je dirais même plus : qu'importe les flocons (20 décembre 2013), j'ai lu mon Wodehouse d'hiver !
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