Tout l'humour britannique est dans ce roman, l'écriture en est savoureuse, le personnage principal attachant, bref c'est resté pour moi un excellent souvenir 25 ans après l'avoir lu.
Commenter  J’apprécie         100
Un délice à lire toutes ces histoires légèrement rocambolesques d'un humour purement britannique, ce qui en fait tout son intérêt. Une littérature distrayante, bien loin des problèmes de la vie du XXIe siècle, parfait pour se clarifier les méninges.
Commenter  J’apprécie         52
Le discours de fin d'année à l'école du village de Gussie Fink-Nottle, complètement ivre :
- Mesdames, Jeunes Garçons et Messieurs, nous avons tous écouté avec intérêt les remarques de notre ami ici présent qui a oublié de se raser ce matin. Je ne connais pas son nom, mais comme il ne connaissait pas le mien, cela rétablit l'équilibre et nous somme tous navrés que le Révérend Machin-Chouette soit mourant des végétations mais après tout, présent aujourd'hui, disparu demain, et la poussière retournera à la poussière, et tout ce qui s'ensuit, mais ce n'est pas là ce que je voulais vous dire. [...] Ce monde est beau ! Un beau monde, débordant de bonheur de quelque côté qu'on se tourne. Laissez-moi vous raconter une petite histoire. Deux Irlandais, Pat et Mike, se promenaient dans Broadway et l'un dit à l'autre "Begorrah, le gagnant de la course n'est pas toujours le plus rapide" et l'autre répondit "Begob, l'éducation est une porte de sortie, non pas une voie de garage"
[...]
- Peut-être, Mr. Fink-Nottle, comme le temps passe, ferions-nous bien de...
- Oh, oh, dit Gussie. (Il réfléchit). Les prix, hein ? Ah oui, bien sûr. Parfait. Eh bien, finissons-en une bonne fois pour toutes. Quel est celui-ci ?
- Grammaire et orthographe : P. K. Purvis, annonça le barbu
[...]
- Est-ce vous P. K. Purvis ?
- Oui, Monsieur.
- Le monde est bien beau, P. K. Purvis.
- Oui, Monsieur.
- Ah, vous l'aviez déjà remarqué ? Bien. Êtes-vous marié par hasard ?
- Non, Monsieur.
- Mariez-vous, P. K. Purvis, dit Gussie avec chaleur. C'est le seul moyen d'être heureux... Eh bien, voilà votre livre. D'après le titre, il me paraît plutôt rasoir mais puisque c'est ainsi, prenez-le.
[...]
- Eh bien, G. G. Simmons
- Oui, Monsieur.
- Pourquoi dites-vous : oui, Monsieur. C'est une réponse absurde. Alors, vous avez remporté le prix d'Histoire Sainte ?
- Oui, Monsieur
- Ca ne m'étonne pas, dit Gussie. Vous avez bien une bobine à ça. Et pourtant, dit-il, en fixant l'enfant d'un oeil pénétrant, comment pouvons-nous savoir si vous n'avez pas triché. Je vais vous mettre à l'épreuve, G. G. Simmons. Quel est le nom du type qui a engendré Machin ? Pouvez-vous me répondre, Simmons ?
- Non, Monsieur.
Gussie se retourna vers le barbu.
- Louche, très louche, dit-il. Ce garçon me paraît ignorer complètement son Histoire Sainte.
Bande annonce de la série Blandings, adaptation des romans de PG Wodehouse