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Critique de isabellelemest


Lecture d'été s'il en est, Aunts aren't gentlemen du célèbre humoriste anglais Wodehouse, devenu une sorte d'icône de l'humour pince sans rire "tongue in cheek" de nos voisins d'Outre-Manche, ne donne pas mal à la tête.
Les protagonistes sont des héros récurrents, le jeune blanc bec de bonne famille Bertie Wooster et son valet de chambre discret, cultivé et perspicace, Jeeves, vont affronter des imbroglios entretenus à plaisir pour donner à l'auteur l'opportunité de faire briller son esprit et ses bons mots.
Invité par son médecin à faire retraite à la campagne dans l'intérêt de sa santé, Bertie cède à l'invitation d'une tante et loue un cottage non loin de chez elle. Mais il est question de paris sur une course hippique locale et l'atout maître des parieurs se trouve être un chat, improbable ami d'un des purs-sangs et sans lequel celui-ci ne saurait s'entraîner. Apparaît aussi une héritière en pleine crise de dépit amoureux, fille de l'irascible propriétaire du trotteur. S'ensuit une cascade de quiproquos et de mésaventures, avec des plongeons dans la boue, des adversaires ligotés dans des nappes, un tableau enfoncé sur leur tête, mille et une facéties, prétextes à des commentaires d'un imperturbable sang-froid, ou presque.
Bref dans ce milieu de la gentry anglaise la plus convenable, les ressorts de l'humour restent très classiques mais pour autant fort détendants.
Peu de surprises donc mais un indéniable plaisir, à savourer de préférence en version originale.
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