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Critique de Kaya


Ce livre, je l'aurais à peine regardé si je l'avais vu dans une librairie. Il m'a été conseillé par un collègue, professeur d'horticulture dans l'école où j'enseigne le français, que mes critiques d’été ont remis sur le chemin de la lecture. Une fois de plus, je salue le partage et les discussions engendrés par la page
Facebook que je tiens au sujet des livres que je lis.

Je n'ai pas la main verte… Je peine à garder un bambou en vie, alors je me demande bien comment je pourrais aider une forêt à prospérer, comme le forestier allemand qui a écrit ce livre. Mais je n'en suis pas moins fascinée par le miracle invisible qui se produit dans la nature, jour après jour. Il y a encore peu de temps, je me demandais pourquoi les feuilles devenaient rouges en automne. Je me doute qu'il y est question de chlorophylle, de sève et autre, mais le phénomène n'en reste pas moins magnifique et intriguant pour moi.

Dans cet ouvrage, Peter Wohlleben nous livre la vie secrète des arbres : si l'on sait déjà qu'ils sont des êtres vivants, puisqu'ils respirent, croissent ou parfois dépérissent, ils ont selon lui une vie secrète.

Premier constat : les arbres communiquent et ont une « conscience propre ». Par leur système radiculaire (les racines), ils sont capables de venir en aide à un congénère malade. Lorsque des ravageurs (insectes) attaquent leur feuillage, ils modifient leur métabolisme pour générer un goût déplaisant à la bestiole… et préviennent leurs voisins d'en faire de même. Les arbres font preuve de beaucoup d'ingéniosité pour assurer leur pérennité et éviter les mélanges « consanguins » si l'on peut dire. En une phrase : les arbres sont des êtres sociaux.

Cela semble tiré par les cheveux et je serais ravie d'avoir l'avis d'un professionnel sur la question, mais sa bibliographie de l'auteur semble solide.
Je trouve cela absolument délirant d'imaginer qu'un arbre puisse faire partie d'une communauté et la défendre… Mais il va de soi que les constats de Wohlleben concernent surtout les forêts primaires, puisque l'homme a modifié la composition/disposition naturelle des bois pour en tirer profit.

Enfin, je devrai pourtant ici faire preuve d'honnêteté : je n'ai pas terminé le livre. Quand on ne fait pas partie du domaine et que l'on n'est pas spécialement passionné par les arbres, lire le texte intégral peut s'avérer lourd. J'ai sélectionné les chapitres qui me parlaient le plus et l'un d'entre eux répondait même à la question que je me posais au sujet de la couleur des feuilles !
Je ne me vois pas non plus proposer l'oeuvre intégrale à mes élèves, même s'ils sont dans le domaine. Je crois qu'il serait malgré tout vraiment intéressant d'utiliser certains chapitres à destination de mes élèves futurs horticulteurs et sylviculteurs.
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