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Critique de kllouche


N'ayant jamais lu la série Oksa Pollock des mêmes auteurs malgré les avis très positifs qui me sont parvenus, je me suis dit qu'il serait une bonne idée de découvrir Anna Plichota et Cendrine Wolf à travers leur nouvelle série Susan Hopper, parue le 21 mars 2013. Je remercie Babelio et les éditions XO de m'avoir permis de découvrir leur univers.

Susan est une orpheline de 14 ans résidant dans l'orphelinat du Home depuis ses 3 ans. Son père et sa mère sont décédés dans l'incendie de leur maison alors que Susan y a miraculeusement échappé. La jeune fille a déjà vécu dans plus d'une dizaine de familles d'accueil mais n'a jamais réussi à s'adapter et à y rester: aucune d'entre elles ne sentaient le bon "parfum". Lors d'un week-end, un couple accompagné de leur fils atteint de la Xeroderma Pigmentosum se présente au Home. Et alors que Susan n'y croyait plus, la mère, Helen Hopper, sent le bon parfum... Elle accepte alors d'intégrer cette famille d'accueil et part vivre dans leur manoir. C'est à ce moment-là que d'étranges évènements commencent à survenir. Les rêves deviennent réels, une étrange malédiction refait surface,...

En lisant ce roman, il faut bien garder à l'esprit que les deux héros sont des adolescents et que l'histoire vise donc un public du même ordre. Raccourcis, facilitées parfois même manque de cohérence et de "réalisme" font parti prenante de l'histoire. Cela ne l'empêche en rien cependant d'être un livre de qualité que je recommande sans hésiter. L'intrigue mêle à la fois thriller, fantastique et premiers amours. Tout cela sur un ton très innocent, car ne l'oublions pas, nos héros sont au coeur de l'adolescence!

L'histoire se déroule en Ecosse, haut lieu des manoirs hantés et des châteaux remplis de mystères. Les auteurs ont donc particulièrement bien choisi leur pays puisque l'histoire allie sorcellerie, malédiction, démon, fantôme et revenants. Un large panel d'éléments surnaturels pour notre plus grand plaisir. Donc même si comme je l'ai dit plus haut, l'intrigue a tendance à être un peu trop facile, je ressors conquise par le suspens et le mystère que nous propose les auteurs autour de la malédiction familiale dans ce roman.

Susan est une chouette héroïne qui a un fort caractère. Ses frasques dans ses anciennes familles d'accueil m'ont beaucoup fait rire (même si ce n'est pas bien, bien sur!)

Elliot, ce jeune garçon atteint de la Xeroderma Pigmentosum (c'est-à-dire qu'il est un enfant de la lune), n'a, comme Susan, pas eu une vie facile. Pour sortir, il est obligé de porter une combinaison de cosmonaute, ce qui attire les regards des passants. Je me demande bien quand même comment il a pu naître avec sa maladie puisque ses parents n'ont pas l'air d'avoir un
"problème" de consanguinité et qu'ils ne viennent pas vraiment de pays du Maghreb. Ou alors, j'ai loupé ce détail? Je ne pense pas. Autre chose qui m'a un peu fait tiquer, comme présenté par les auteurs, on a l'impression que si les UVs touchent la peau d'Elliot, il meure directement. Or, bon nombre d'enfants de la lune ont vécu leur jeunesse en ignorant en être atteint, et ils ne sont aujourd'hui pas en pire état que ceux qui se sont protégés depuis le début.
Mais après tout, je ne connais qu'une personne atteinte de cette maladie, qui n'est pas très curieuse d'en apprendre plus sur ce qui lui arrive. Je ne suis donc pas spécialiste.

Alfred, le grand-père un peu fou d'Elliot, ne m'a pas paru très utile. Même s'il est présent dans chacun des rêves de Susan, il ne participe pas à l'action et reste toujours en retrait. Il n'y a bien qu'à la fin où il trouve une réelle utilité mais j'aurai quand même aimé qu'il soit plus présent à d'autres moments.

Le "personnage" de Georgette, la chienne des Hopper, est très drôle, elle est adorable dans sa façon d'exprimer son affection pour ses maîtres.

Le cliffhanger final m'a un peu perturbée dans le sens ou j'aurais préféré une "vraie" fin à ce premier tome. Il m'empêche que ce final très ouvert pour la suite me donne quand même envie de me jeter dessus !
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