Belle histoire même si elle est triste. La langue suit le rythme des réflexions de l'héroïne. L'auteur décrit aussi bien la vie dans une ferme, l'autarcie d'un village américain de 1943 que les errements des sentiments, la méchanceté gratuite de certains, la doute des autres. Les paysages font partie de récit, le servent, le guident tout autant que les personnages qui les parcourent (Toby qui marche bcp, Henry et James qui courent, Annabelle qui réfléchit et finit par parler aux éléments dans les dernières pages, Betty qui s'y cache pour mieux préparer ses forfaits.) Enquête policière qui tient en haleine, on vibre au rythme des éléments découverts par les uns et les autres.
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