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Critique de Pippolin


Le revoilà ! Les lecteurs de Sous la Lumière Cruelle ont le plaisir de retrouver la silhouette élégantissime de l'agent Rene Shade, qu'on pourrait surnommer The Glad. Enfin en la circonstance : plutôt pas trop "The Glad", vu que le Rene a rendez-vous rue des ramponneaux avec une sacrée brochette de cinglés.

Il faudrait peut-être que je vous décrive les gaillards à qui il a affaire. Il y a Jadick, le Chef ; un super concentré de puissance qui ne rêve que de plaies et de bosses. Explosif qu'il est. Et les deux branquignols qui l'accompagnent, Dean et Pugh, style punks maladifs, font rien pour le calmer. Ils auraient plutôt tendance à lui taper sur les nerfs. Enfin, y a Wanda. Wanda qu'est si belle et qu'a une grande gamelle, Wanda qui n'a parait-il qu'un seul talent. de ce genre de talent qui est apprécié un peu partout et qui permet de bien voyager. C'est l'élément stabilisateur de la fine équipe à sa façon.

Tout cela se passe dans les bayous. Les moustiques et les rats pullulent autour des marigots, les mocassins sont en maraude et de drôles d'individus peuvent surgir à tout moment sur ces chemins isolés. Mais la balade vaut franchement le détour quand Daniel Woodrell ouvre le chemin.

Si vous voulez recharger votre stock de formules chocs et de métaphores insolites, alors, amis lecteurs ne laissez pas passer l'occase et plongez-vous vite dans Battement d'Aile le plus jubilatoire, le plus déjanté des romans de la de la série des aventures de Rene Shade, une caisse de Michelob à portée de main.


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