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Critique de Paulinelpchn
« Une société » est une fiction simplement racontée, et pourtant elle contient un message de la plus haute importance.
On sait que Virginia Woolf était très intéressée par les questions d'égalité entre les hommes et les femmes, on le voit notamment dans « une chambre à soi » mais aussi dans « une société ».
Des femmes qui se mettent à parler de la grandeur des hommes pour finir par s'interroger sur ce que ces hommes ont fait pour le monde, alors qu'elles s'occupaient des enfants… une base simple qui donne lieu à une enquête. J'ai beaucoup aimé ce texte car il démontre à quel point la société a réduit pendant longtemps le rôle de la femme à celle d'épouse et mère.
Ces femmes sont tellement conditionnées qu'elles ont fini par croire qu'elles étaient forcément inférieures aux hommes (quand, par exemple, Eleanore, parle du fait qu'aucune femme n'a été et ne sera jamais capable d'écrire). Elles sont d'ailleurs tellement isolées de ce qu'il se passe, qu'elles ne comprennent pas pourquoi une guerre éclate en 1914.
La fin est d'ailleurs floue, elles n'arrivent pas trop à se décider. Mais la passation des notes à la fille de Castalia semble dire « vous, vous pourrez peut-être y arriver » comme quelque chose d'optimiste au fond.
Les textes de Virginia Woolf sont tristement actuels. Beaucoup ont encore des pensées encore très conservatrices et la femme est encore souvent rabaissée… malgré tous les combats menés et les textes écrits. Je me demande d'ailleurs souvent ce que l'auteure aurait pensé de notre époque.
Des femmes qui se mettent à parler de la grandeur des hommes pour finir par s'interroger sur ce que ces hommes ont fait pour le monde, alors qu'elles s'occupaient des enfants… une base simple qui donne lieu à une enquête. J'ai beaucoup aimé ce texte car il démontre à quel point la société a réduit pendant longtemps le rôle de la femme à celle d'épouse et mère.
Ces femmes sont tellement conditionnées qu'elles ont fini par croire qu'elles étaient forcément inférieures aux hommes (quand, par exemple, Eleanore, parle du fait qu'aucune femme n'a été et ne sera jamais capable d'écrire). Elles sont d'ailleurs tellement isolées de ce qu'il se passe, qu'elles ne comprennent pas pourquoi une guerre éclate en 1914.
La fin est d'ailleurs floue, elles n'arrivent pas trop à se décider. Mais la passation des notes à la fille de Castalia semble dire « vous, vous pourrez peut-être y arriver » comme quelque chose d'optimiste au fond.
Les textes de Virginia Woolf sont tristement actuels. Beaucoup ont encore des pensées encore très conservatrices et la femme est encore souvent rabaissée… malgré tous les combats menés et les textes écrits. Je me demande d'ailleurs souvent ce que l'auteure aurait pensé de notre époque.
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